vendredi 26 juin 2009

Deux poids deux mesures




Laissons de coté quelques instants nos classements des meilleures ventes d'albums d'Outres-Manche et autres blockbusters à venir et penchons nous sur un sujet plus sérieux mais un poil horripilant.
L'annonce vient de tomber comme un couperet dans le petit monde de la santé publique : si vous êtes soigné avec du Di-Antalvic (médicament contre la douleur) il est fortement recommandé de ne plus l'utiliser. Ah bon, qu'est-ce donc que cette histoire là ?

En effet, pour tous vos bobos du dos, vos rages de dents et vos douleurs en tout genre qui ne réagissent pas au paracétamol, le Di-Antalvic était votre sauveur contre les sueurs froides et les peurs chroniques face à tant de haine... mais va falloir lui dire au revoir ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il serait responsable de nombreux cas de suicides et de morts dans le monde ces dernières années.

Voilà de but en blanc ce qu'on pouvait retenir de l'annonce faîte sur les chaines d'informations et par la même, un début de psychose. J'imagine déjà la plupart des gens regarder leur boite de pilules d'un mauvais œil, se demandant quand elle lui pèterait à la tête. Eh bien vous pouvez encore attendre, car à moins d'être déjà suicidaire ou ne suivant pas la prescription de votre médecin, vous ne risquez rien. Normalement !
Pourtant, par précaution ce médicament va quand même être retiré de la vente dans les douze mois et ne vous sera plus prescrit. Donc il va falloir ruser pour trouver tout aussi efficace mais en moins dangereux. Ce serait tellement plus simple si les gens suivaient à la lettre les ordonnances, mais ceci est un autre débat.

En espérant que tout ceux qui souffrent atrocement ne voient pas par là une persécution et la hantise d'un retour en force de la douleur au point de ne plus savoir quoi faire ... à bon entendeur, salut !

L

La loi des nombres




750 millions, même lorsque l'on se moque de la population, on ne peut pas renier l'existence d'une importance démesurée. Comme la majorité des très grands, Michael Jackson quitte ce monde plus tôt que le monde ne l'aurait voulu, il s'ajoute donc à la liste des Elvis, Jim Morrison, John Lennon, Tupac Shakur, Jeff Buckley, Kurt Cobain...
Si le roi de la pop se faisait rare, il garantissait une certaine sécurité aux individus, on ne l'apercevait presque jamais, mais tout le monde garde dans un coin de sa tête un ensemble de souvenirs communs à tous. Plus qu'un musicien, il faisait partie de décor, une rumeur pédophile bien que ternissant son image remémore à chacun que le roi est vivant.
Les générations passent, les musiques évoluent, mais il reste des morceaux indémodables, plus important qu'une époque, ils font partie du paysage.
Certes il n'est pas irréprochable, mais cela reste une marque de fabrique des meilleurs, la drogue a parsemé les narines de tous les noms cités précédemment. Son changement progressif de couleur de peau restera cependant un mystère irrésolu. La non croyance du K en l'au-delà lui permet de ne pas le prier de laisser les enfants du paradis en paix.
Il est l'image même de la démesure, c'est pour cela qu'on l'aime, ou qu'on le déteste. Des super productions pour ces clips, des chorégraphies travaillées encore et encore, des pas de danse à faire pâlir la bonne ménagère dans son rocking-chair avec sa pelote de laine. Le premier sms reçu du K aujourd'hui fut envoyé par un ami littéraire, il avait tout cerné en quelques mots « c'est le seul gars à oser mettre le gamin de maman j'ai raté l'avion dans l'un de ses clips ». Merci à lui, parce que le K saura quoi répondre quand on lui demandera ce qu'il faisait quand Michael Jackson est mort.

mardi 23 juin 2009

Alex Turner: nouveau leader de la pop anglaise




Ne sachant quel album vomir sur le blog, le K se borne à parler d'un seul homme, plus précisément d'un gamin qui vient de sortir de la puberté et qui se trimbale avec sa guitare autour du monde. Sympa comme vie, si l'un de ses groupes cherche un transporteur de bière et passe sur le blog, le K laisse son mail: waterloo_sunset@yahoo.fr.
Passons les plaisanteries (et probablement la jalousie) et concentrons nous sur les super pouvoirs du kid. Comme vous le savez sans doute, il est le leader des Arctic Monkeys, qui s'est fait connaître avec son titre ravageur « I bet you look on the dancefloor », un vrai rouleau compresseur joué à la vitesse de la lumière. Un premier album très bon, surtout si l'on y ajoute la merveilleuse ballade « A certain romance ». Le point faible du groupe réside alors dans la jeunesse du groupe, un album efficace, épuré, mais pas assez consistant pour rompre les barrières du mondes des disques inoubliables.
Le second album du groupe confirme la qualité du quatuor, non en fait c'est totalement faux, on perçoit toujours la classe supérieure de Turner, mais son entourage instrumental semble manquer de répondant. Pas de quoi fouetter une joue du K, mais pas de déception non plus, « Fluorescent adolescent » notamment restera dans la setlist fétiche de l'ordinateur. Un bon album, mais rien de transcendant.

Puis, la surprise du chef. Alors que le K fut immergé dans le dépit au moment d'apprendre qu'Alex Turner allait pondre un album en duo avec le chanteur des Rascals, il du retourner sa langue, fermer sa bouche, et prendre une leçon de pop majeure. La classe de l'écriture du kid fait son trou dans The age of the understatement des Last Shadow puppets, les compos sont solides du début à la fin, et transporte la pop britannique à un niveau d'antan. Une ambiance sixties, des voix qui viennent d'un genier d'une maison abandonnée au plus profond de la campagne.



Une bouteille d'eau de vie au milieu de la pièce, les deux musiciens se donnent la réplique, et pondent des ballades fabuleuses, comme on en aimerait plus souvent. Que faire d'autre hormis se prosterner devant le choix on ne peut plus judicieux de s'éloigner le temps d'un album de ses singes? Peut être lui proposer de ne pas retourner avec son groupe de pied niquelé. Trop tard. Le nouvel album des monkeys sort à la fin du mois d'août. Deux possibilités: la première, le groupe déçoit profondément, et il faudra que cette fois ci il songe à modifier son plan de carrière, la seconde, le K se trompe royalement une seconde fois, et la bande à Turner sort l'album de l'année, entre précision pop et violence rock'n'roll.

D'ici là, on patiente, et on écoute encore et encore les puppets. Le K.

dimanche 21 juin 2009

On ne peut pas cracher tout le temps



Vous connaissez la haine irascible du K envers les stations de radio, la diffusion de celles-ci dans la voiture hier lors de son trajet vers les pubs fut douloureuse, au bord de provoquer son suicide. Les morceaux qui tournent sur les ondes sont presque toujours lamentables, parce qu'influencés par les maisons de disques. Forcement, si les prod peuvent sélectionner les galettes diffusées sur les radios, pourquoi s'embêter à produire autre chose que de la diarrhée en boite?
En première ligne des artistes poussés sur le devant de la scène, Coldplay. Parodie pop ou extrapolation d'un talent disparu, faites le choix pour le dernier album du groupe.
Comme le suggère le titre de l'article, il s'agit cette fois-ci de ne pas casser du sucre brun sur le dos de tout le monde, du moins pas sur la longueur de tout le papier. Chris Martin, c'est un peu le gars qu'on a envie de frapper, pas à cause de son accoutrement ridicule, mais parce que celui-ci possède un talent certain, gâché par des compositions qui baignent dans une sauce commerciale avec beaucoup trop de champignons non-hallucinogènes, quel gâchis!

Il est si triste de voir un groupe passer d'un premier album, Parachutes, bercé par une pop anglaise des bas fonds des villes britanniques, des cordes de guitares poussiéreuses achetées dans le magasin musical le plus minable du coin de la rue, à des albums sans saveurs. Une voix triste, délabrée, envoutante, des compos solides, des mélodies suicidaires, Coldplay a, un jour, flirté avec l'essence de la pop qui fait la fierté des anglais, usé de notes si justes, si proches de la perfection. Alors oui le K crache sur le groupe actuel, pas si mauvais, mais totalement décevant; parce qu'il défend son idéal musical qui a été approché par Chris Martin et ses acolytes, le temps d'un album.



Everything's not lost, le K

vendredi 19 juin 2009

Une escroquerie dans les règles de l'art


Le K n'écrit plus, une vrai loque, sévère. Le week-end débute, l'envie de pondre un article chauffe ses orteils, les turbines se mettent en marche. Problème, le seul, mais pas le moindre, il ne sait pas quel sujet aborder, l'escroc!
Bon, ben, musique!
Le plus important pour les musicos, hormis l'écoute, est certainement le partage. Une culture musicale, ça se travaille, une orientation, c'est une histoire de virage, d'autoroute, et les panneaux de signalisations, ce sont des articles qui nous sautent aux yeux par leurs titres sexués, alors qu'on ne sait pas où l'on met les pieds, enfin, les oreilles. Plus important encore, c'est une personne que l'on croise, avec qui l'on discute, qui nous parle d'un album comme si c'était son enfant. Ca, c'est rock'n'roll. Dans le cas du K (haha!), c'est un ami qui lui a fait découvrir un album alors en service pré-natal.

The Muslims, renommé depuis en The Soft pack, est un groupe qui fait chavirer la couveuse, enflamme la bouillotte, et qui lance son biberon en pleine face du médecin. Le tout en grenouillère-cravate, classe!
Un son de guitare qui fait figure de résultat d'ébats amoureux entre les manches des Kinks et des Beatles, en effet, neuf mois plus tard, le titre Extinction déboule dans la chambre sonorisée. Vlan!
L'album, court mais efficace, est un genre de sprint, certainement que la peur de se faire virer du studio pour facture impayée ait propulsé l'album dans une voiture de course.
Le plus excitant, c'est la relation que le K entretient avec le clip du titre cité plus haut. Le chanteur porte la tunique du parfait petit bourgeois qui ne sort jamais de son quartier fermé à double tour, par peur d'une insurrection du prolétariat. Le genre de tête à claque qui rentre avec son pull déchiré, des bleus sur le corps, et s'empresse de pleurer dans les jupes de sa tendre maman à son retour du collège. Encré dans ses mocassins, son regard et sa posture semblent se moquer à chaque instant du spectateur, bonheur!




Sans se moquer de vous, le K

jeudi 18 juin 2009

Fringe


Annoncée comme la nouvelle série phare de TF1, débarquant sur nos écrans de télévisions à grand renfort de publicité et présentée comme la petite sœur d' X-Files, version XXI ème siècle, voici ce qu'il faut retenir de cette soi-disant bombe télévisuelle.

D'abord, il faut savoir que son créateur n'est autre que J.J Abrams, le papa de Lost et nouvelle tête montante aux État-Unis. D'ailleurs, pour ceux qui auront découvert les tous premiers épisodes, ça saute aux yeux et aux oreilles. L'ambiance, la bande son, le climat et les effets entre chaque scène ressemblent trait pour trait à Lost. Par moment on se demande si on ne s'est pas trompé de série et où est passée cette fichue île et notre cher Jack. Ça laisse perplexe, avec un goût de déjà-vu en travers de la gorge.

Ensuite, pour les fans inconditionnels des séries fantastiques, en mal d'amour depuis la disparition d' X-Files, "Fringe" représente la bouée de secours et la promesse de soirées pleines de frissons et de complots... et bien non. Il n'y a aucune comparaison possible avec X-Files et son ambiance si particulière qui accompagnait chaque épisode et nous plongeait dans un monde où le Gouvernement était plus fort que les Extra-terrestres et où la vérité était vraiment ailleurs. Là, pas vraiment. Pour les frissons, il faudra repasser. Ce n'est pas les trente secondes dans un avion contaminé par un virus mortel où les expériences loufoques d'un savant fou qui donneront envie à vos poils de s'hérisser.

Et sinon? Pour couronner le tout, en tête d'affiche on retrouve Joshua Jackson, le fameux "Pacey" dans "Dawson" et là on se dit, bon ben je vais zapper. Au final, c'est peut-être ce qui va donner un plus à cette série "mou du genoux". Grâce à lui, on se marre un peu et on oublie qu'il n'y a rien de bien palpitant dans toute cette histoire.

En bref, "Fringe" ne m'a pas encore séduite mais j'attends la suite pour définitivement tirer un trait sur elle, ou au contraire faire un mea culpa pour tout ce que j'aurai critiqué dans cet article.

Affaire à suivre...

L

Site officiel : http://www.tf1.fr/fringe/
Blog : http://fringe.leblog.allocine.fr/

Arnaque en librairie


Quelle honte! Le marché du livre peut parfois se montrer d'un sans gêne affolant... Il peut proposer de purs chefs-d'œuvre et aussi de beaux torchons qui ne mériteraient même pas qu'on les regarde. Et pourtant ce sont ces derniers qui paraissent les plus intéressants et les plus frustrants. Qui n'a jamais voulu s'acheter un livre pensant qu'il allait passer un moment de pur bonheur et se trouver dans la déception la plus totale! Il peut être de mise en effet de tomber par hasard devant un ouvrage à la couverture soignée, avec un beau portrait du protagoniste, un résumé intéressant qui met met encore plus l'eau à la bouche, etc. j'en passe et des meilleurs. Et là, la catastrophe se produit...
L'introduction est mauvaise et fait tout sauf introduire le propos, le récit nous fait détester le personnage principal (qui est quand même celui que l'on est censé adorer à la fin de la lecture...) et bien aimer l'anti-héros! Bref de quoi jeter ou, au mieux, brûler le bouquin – il n'y a aucune sorte de considération possible pour ce genre d'objet rectangulaire formé de plusieurs centaines de feuilles écrites à la machine- bien que par nature je sois plutôt opposée aux autodafés. Vous l'aurez sans doute compris, ce phénomène m'est arrivé il n'y a pas longtemps de cela. Le fait est que j'ai écrit aussitôt une critique du livre en question qui devait paraître dans une petite revue littéraire mais cette critique, pour autant qu'elle était objective, était trop virulente... On m'a fait comprendre que l'éditeur n'apprécierait pas trop... Embêtant! A vrai dire si le livre en question n'avait été qu'un petit roman sans grande importance cela ne serait pas tellement gênant; mais il s'agit d'un livre d'Histoire. Or, avoir une vision faussée d'un personnage historique n'est pas pour aider à essayer de se montrer patient envers l'auteur ou le livre ou les deux à la fois... Bref, attitude adoptée: vendre le livre pour se faire un peu de sous! Belle morale! Tout cela à cause du fait que le livre était mauvais et que j'étais déçue! Qu'ajouter en dehors de cette injonction:être prudent dans le choix de ses livres et se fier au renom de l'auteur et de ses sources, dans le cas du livre d'Histoire. Je vous conseillerai donc de ne pas acheter la biographie de Mary Stuart par le très peu connu Luc Mary.

À bon entendeur, salut.

MaE

mercredi 17 juin 2009

La légende...de retour!

Le 12 juin dernier fut bel et bien le retour sur la scène française du plus grand groupe de hard rock de tous les temps. En effet, AC/DC, après un silence de huit ans a enflammé la scène devant 80.000 personnes.La journée durant, sous un soleil de plomb, les fans attendent jusqu’à l’ouverture des portes à 17h30. Le stade se remplit peu à peu et la pression monte jusqu’à 21h00. Soudain se lance le film d’introduction ! Les fans hurlent ! Le sol tremble ! Angus, sous forme de diablotin apparaît à plusieurs reprises dans le train du rock n’ roll : Gibson, sexe et femmes sont de la partie ! Le train accélère, puis vient s’encastrer dans le mur qui ouvre en deux l’écran géant pour laisser apparaître les membres du groupe dans un tonnerre de bruit et d’agitations : Rock n’ Roll train !

La foule se secoue de part en part : il est impossible de rester sur ses jambes tant elle est en délire ! Les individus se retrouvent compressés les uns sur les autres, à bouger à droite, à gauche, à sauter sans même le vouloir ! Des individus se retrouvent projetés au dessus des têtes et circulent sur les bras des autres au rythme de la guitare d’Angus Young, le guitariste mythique du groupe. Ce dernier et le chanteur, Brian Johnson approchent par le bras de scène rentrant dans la pelouse. Ils sont à 3 mètres de nous ! Le son de la musique est quasi entièrement recouvert par le bruit des cordes vocales, hurlantes, criantes, souffrant même, mais cela n’est rien part rapport à l’orgasme musical procuré.


Brian Johnson avoue à la fin de la chanson être extrêmement surpris du public endiablé et de la folie procurée. S’ensuit alors un concert que personne ne puisse s’imaginer ! Big Jack, Back in black, Thunderstruck, Black Ice, The Jack, Warmachine, Shoot down in flames, You shook me all night long, sans oublier les mythiques, Whole lotta Rosie, Let there be rock, T.N.T et bien entendu Highway to hell ! Le 1er accord lance la foule en délire total à bouger comme jamais auparavant dans un vacarme diablolique ! Les paroles du chanteur sont totalement recouvertes par celles du public : le solo est retentissant ! Il propulse Angus Young au devant de la scène avec son jeu de jambes cultissime ! Les cris de la foule continuent d’affaiblir un peu plus nos oreilles tant les décibels sont importants. Mais qu’importe ! AC/DC nous salue. En effet leur dernière chanson, We salute you est absolument énorme sur scène, à croire qu’elle a été écrite uniquement pour cela : « Fiiiire », crie Brian Johnson ! Des coups de canon viennent rythmer le son rock n’ roll ! « We salute you Paris », lance à nouveau Brian avant de disparaître derrière un magnifique feu d’artifices dans un tonnerre de cris et d’applaudissements !

BobShot

mardi 16 juin 2009

Van the man, la grande classe


Dans l'attente du nouvel album de Wilco qui sortira dans les prochains jours, le K ne peut pas s'empêcher de parler musique. Promesse a été faite sur l'étalage prochain d'un pavé sur Neil Young, ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Tout fan possède un élément à part dans sa discothèque composée d'amour charnel, de lien émotionnel démesuré. Pour le K, il s'agit de Van Morrison. Comme vous le savez, votre serwriter est un grand amateur de rock bien sale, avec des guitares saturées qui envoient la sauce pour faire déménager les voisins, mais aussi un amoureux profond de la pop mélodieuse faisant passer un nuage pour un poids lourd. Van Morrison ne prend place dans aucune de ces catégories.
Plus blues que rock, plus pop que jazzy, sans s'éloigner d'un style il ne correspond pas à un autre. Une voix grave mais à la fois si douce, impossible de mettre des mots sur les prestations de Van. Frustration!
C'est certainement ce sentiment d'insaisissable qui chatoie et émoustille le K.
L'adaptation se fait assez facilement, et rapidement, une fois n'est pas coutume, jetez-vous sur lui, vous ne serez pas déçu. Petite prévention: le K est déjà agrippé à son cou, don't touch!


And it stoned the K

lundi 15 juin 2009

Good morning England


Week end morose, tout comme le blog depuis trois jours. Le K n'avait pas remis les pieds dans un ciné depuis les Watchmen, il était temps de se remettre à la page. De multiples doléances ont été nécessaires pour trouver des compagnons pour l'attaque de la nouvelle comédie de Ian Curtis. Dure la vie! Ne croyez pas que le K est un SAF (sans ami fixe), mais l'optique de visionner un film en VO rebute une grande quantité de personnes. Quelle erreur!

Impossible de s'ennuyer durant la séance, de la musique, beaucoup de musique, de qualité, que du bonheur au programme. Les personnages sont des archétypes du fan de rock, le tout dans une ambiance de drogue et de sexe, l'immoralité règne sur le bateau de radio rock, la radio pirate la plus écoutée au Royaume-Uni. Le film fait figure de chef d'oeuvre face aux sorties françaises immondes qui polluent le paysage cinématographique, mais également un film de caractère comparée aux surproductions américaines.
Si vous aimez rire, vous aimez le rock'n'roll, que l'humour anglais est pour vous un mode de vie, vous devez courir pour propulser les portes de votre ciné, Good Morning England va vous conforter dans votre vision du monde.

Durement fatigué, le K


vendredi 12 juin 2009

2009 : le bon cuvé ?

Depuis le début d’année, peu de sorties musicales fracassantes. La sortie du nouveau Dylan au mois d’avril a peut être lancé pour de bon l’arrivée de quelques pépites. Après la sortie du nouveau Phoenix, du nouveau Horrors, et avec l’arrivée prochaine du dernier opus de Wilco, l’été semble prendre des couleurs.

De son côté, Kasabian et son West Ryder Pauper Lunatic Asylum crée l’évènement, comme à chaque fois. La bande à Serge fait toujours parler d’elle, après un excellent premier album, un second mi-figue mi-raisin, le groupe fait son retour. Résultat : peu convaincant. Si les gars ont du talent, et le démontrent sur trois morceaux : « Underdog », « Ladies and Gentlemen » et « Fire », le reste ne casse pas trois pattes à un dauphin. Déçu le K. Il est toujours frustrant de voir un groupe aimé, qui détient notre confiance, notre foi en leur talent. Fail. Impossible de les défendre sur ce coup là. Pondre trois chansons croustillantes qui donnent envie de sauter sur son lit ou de se poser tendrement sur son oreiller, c’est bien. Introduire le reste de l’album par des plages sans saveur issues de produit dont on ne connaît pas l’origine, mais qui vraisemblablement conduit à l’émergence de boudin sur guitare, c’est mal.Faites tout de même un petit détour par la vidéo, gros kiffe pour le clip.

Bien plus crado (et donc meilleur), les Warlocks continuent leur bonhomme de chemin (cette expression est vraiment lamentable) dans leur trip psychédélique, un son lourd, une voix dépressive. La force du groupe réside dans la défense de son identité, en composant toujours des morceaux solides provenant des contrées orageuses les plus lointaines, pas donné à tout le monde en 2009. Pour les personnes qui ne connaissent pas, le groupe s’adresse familièrement aux maniaco-dépressifs, vous êtes prévenus.

Dark side of the pool, le K

jeudi 11 juin 2009

« French music is like english vine » John Lennon





Autant vous dire que le K a longtemps pensé que cette phrase résumait parfaitement son esprit musical. Johnny Nulliday et sa cinquième « dernière tournée » avec Sarkozy en backstage n’a pas pour vertu d’arranger les choses.
Une discussion récente avec un ami rocker sur la question du meilleur groupe de rock français (non, le K n’est pas le seul obsédé pervers de la classification qualitative) a remit les pendules à l’heure. Le choix de Noir Désir est bien trop facile, le Nirvana français est bon, très bon, mais pas de claque dans les règles de l’art. La musique, pour le K, c’est une baffe dans sa gueule qui s’ensuit d’un « wouha ! Comment j’ai pu passer à coté de ça ? ». Noir dez’, on peut pas passer outre, donc forcément l’habitude annihile la dopamine sonore.
Deux groupes de Versailles se tirent la poire depuis quelques années maintenant, l’un s’envoie régulièrement en l’AIR, l’autre renaît de ses cendres tel un PHOENIX à chaque nouvel album. Outch ! jeu de mot vilain, tant pis on n’efface pas. Avant de vous parler du premier, une remise à la page est nécessaire, ce sera donc pour plus tard. Pour le second, on envoie la sauce.


Phoenix, c’est du pop/rock vu et revu, c’est de l’imitation strokesienne sur le troisième album, même si ils étaient nés de l’autre côté de la manche, les musiciens seraient reconnus comme excellents. Pour notre vision franco-française du rock, le groupe fait figure de bombe atomique. Vous croyez ne pas connaître ? Si, vous connaissez. Le tube « If I ever feel better », chanson pop aux allures de Jamiroquai, est passé en boucle autour de vos oreilles, pour sur.
Trois albums de très bonne facture, le K cru à une blague quand on lui annonça que le groupe était originaire de l’hexagone. Respect !
Près de dix années après la sortie de United, leur premier album, le quatuor sort son quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix, la chute n’est pas pour cette année. « Lisztomania » va mettre tout le monde d’accord, Phoenix n’est pas la résultante d’un coup de chance, mais l’expression d’un talent rare dans la nation au coq.
Mention spéciale : Le groupe a livré une prestation au Saturday Night Live aux USA, oui, parce que le groupe possède une réputation au pays du burger et rien que pour ça, le K retire ses lunettes.



Fuck Mozart l'opéra rock, le K

mercredi 10 juin 2009

Klassement second, top 1 : attention à la banane


Non. Pas de Velvet Underground, le titre de l’article fait suite à une pulsion au moment d’ouvrir la page d’écriture de placer le mot banane. Voila tout. Quelques critiques ont essuyé le choix du groupe de Lou Reed, mille excuses, mais le K a raison.
La portée de cet article est assez complexe, puisqu’il va prétendre parler du plus grand disque rock de l’histoire. Les goûts et couleurs n’ont aucunes influences sur les choix des albums les plus importants, quand c’est bon, c’est bon, quand c’est mauvais, c’est mauvais. Les goûts de chacun sont des excuses pour cacher son manque de connaissance en musique. Les amoureux des disques n’écoutent pas « de tout », les dingues de musique hantent les disquaires, les accrocs de la guitare se repassent en boucle des passages précis de certains morceaux, l’amateur de rock n’écoute jamais un morceau isolé, il écoute l’album en entier, même quand c’est nul, enfin, le vrai fan dépense tout son argent dans les disques.
Le faux adepte, lui, écoute la radio.

Après cette introduction, il est bon de préciser quels sont les critères choisis par le K pour définir le meilleur album rock.
Point premier : le son. Les arrangements (ou non) des guitares font gémir l’auditoire. Une espèce de jalousie nous emprunte au moment d’entendre les premiers accords, on voudrait avoir découvert cette sonorité, elle semble si simple, si juste, c’est elle et aucune autre.
Point second : le chanteur. Sa voix, si particulière, douce et agressive. Sa rage, il joue sa vie sur chaque syllabe, envoi la sauce sans se poser de questions, toujours plus loin, encore plus fort, sans une fausse note. Le chanteur envoi le groupe dans une autre dimension, inaccessible pour aucun autre, la messe est dite.
Point troisième : la mélodie. Entraînante et rythmée, teintée de balade sur deux morceaux de l’album, c’est elle qui compose la base de chaque morceau, elle qui propulse la chanson d’un niveau moyen façon « ça m’en touche une sans remuer l’autre » à un hymne chantée par des stades complets (s’il s’avère néanmoins que les cerveaux de la population ne soient pas lobotomisés par la télévision). La mélodie est complétée par des solos de guitares ravageurs, courts mais puissants, donnant un écho aux paroles du chanteur.
Dernier point : les textes. Des banalités de la vie à la dépression, de l’alcool à la drogue, de la déchéance à, pourquoi pas, l’espoir.
La musique nous sauve tous. Chacun Elle peut accompagner chacun d’entre nous dans chacune de nos journées, quelles que soient nos peines, nos douleurs, nos volontés, nos plaisirs.
Le meilleur album rock de l’histoire existe, ou pas. Le K a songé à plusieurs possibilités. Mais aucun n’arrivait à la satisfaire dans sa globalité. Si il est déjà dans les rayons, le K mettra la main dessus, mais l’espoir de ne le découvrir que dans les prochaines années persistent dans son esprit.

En reprenant sa guitare, le K.

mardi 9 juin 2009

Klassement second, top2 : la revanche d’une blonde


La ligne d’arrivée se rapproche, les pulsations cardiaques s’accélèrent. Que des groupes jusqu'à présent, l’odeur de l’air incite à l’apparition d’un seul homme. L’avantage d’être seul, c’est de ne se prendre la tête qu’avec soit même. Quand la chevelure d’une masse conséquente garnie un visage de minot, quand bien même entaché par une écharpe de goût fort douteux, la pochette est incontestablement des plus classieuse.
Vous dire qu’il a été facile pour le K d’appréhender Blonde on Blonde, ce serait vous mentir.
Vous dire qu’il va être facile pour vous d’apprécier Blonde on Blonde, ce serait un parjure.
Vous dire qu’il est simple d’aimer Bob Dylan, ce serait décrédibiliser toutes les critiques précédentes. En revanche, le K peut vous affirmer que le Zim’ est le plus grand compositeur rock de l’univers (s'il existe des martiens musiciens, ils feront figure d’incompétents face à ce bonhomme la).
Parlons pratiques, combien d’écoutes sont nécessaire pour comprendre quelque chose à Dylan ? Environ une centaine, par album évidemment. Exception faites pour Blonde on Blonde, pour lequel il vous faudra plusieurs centaines d’allumage de platine. De plus, il est fortement déconseillé, et formellement interdit par le K, de débuter votre parcours dylanien des œuvres du désormais ancêtre du rock’n’roll par Blonde on Blonde. Sans vouloir trop vous orienter non plus, un départ par Highway 61 revisited devrait être plus intelligent, et vous empêchera un dégoût difficilement réversible pour la voix nasillarde de mister Bob.

Si l’album à la choucroute remporte la palme, la raison est simple, c’est le chef d’œuvre ultime de son auteur. De "Visions of Johanna" en passant par "I want you", de "Just like a woman" (le K porte un amour inconditionnel à ce morceau) pour finir sur "Sad eyed lady of the Lowlands" (ici ce n’est plus de l’amour, c’est du dévouement).
L’alternance des styles est fabuleuse, d’un rock presque classique au blues rock, sans oublier des détours fabuleux dans des balades qui ont le pouvoir de faire sourire les morts, ou mieux encore, les bagnards.
Si Dylan est le meilleur, c’est parce que sa prose est la plus belle, la plus intellectuelle, la plus diversifiée. Bob est un poète qui sait mettre ses textes en musique.
Si Blonde on blonde est le plus beau, c’est parce qu’il profite de la maturité de son compositeur, la fraîcheur de son écriture, et d’une force mystique qui n’appartient qu’au plus grand.

Depuis les poussières du Minnesota, le K

dimanche 7 juin 2009

Klassement second, top 3


Les Stones sont les rois du rock, les Beatles les maîtres de la pop, nous le savons tous. Il ne faut cependant pas placer la bestiole avant la charrette, ou l’inverse, ou peut-être que l’expression n’existe pas, peu importe, le K l’invente sur le champ s’il s’en avère la nécessité. Tout cela pour dire que les Beatles ont leur place dans le top of the top, un fauteuil bien chauffé sur le podium, classe. Les Fab four représentent une pierre angulaire dans l’histoire du rock, de la musique. Si le rock serait représenté par une maison, les Beatles constitueraient les fondations et la cave de celle-ci. Au delà des hymnes, des morceaux qui peuvent accompagner chaque moment de votre vie, ils ont produits l’étincelle qui permet de découvrir les différents horizons qui s’offrent aux musiciens.
La difficulté des albums des Beatles est, du moins pour le K, de le classer dans un genre, notamment pour celui qui s’installe ici avec la médaille de bronze.
Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band, Rock ? Psyché ? Pop ? Probablement tout à la fois. Une nouvelle fois les limites posées par la règle du Klassement sont menées à rudes épreuves. On s’en moque. Sergent Pepper est grand, très grand, que ce soit par sa diversité, son innovation, sa puissance, sa sonorité, tout y est pour faire chuter une armée de Goliaths venus critiquer la musique ou les coupes de cheveux peu inspirées des Kids de Liverpool.



Sans vous tartiner un pâté bien trop lourd à cette heure, des morceaux qui s’intègrent (pour la 999è fois environ) dans les oreilles du K en ce moment même font frétiller ses épaules, ses coudes, puis ses mains pour vous obliger à poser le vinyle sur votre platine et attirer votre attention sur des passages exceptionnels de l’album.
« I twas twenty (bien plus mais faisons-en abstraction) years ago today
Sergent Pepper taught the band to play
They’ve been going in and out of style
But they’re gauranteed to raise a smile »
De la chanson du nom de l’album, du LSD mais surtout pour terminer sur la plus grande chanson des Beatles, écrite par le duo Lennon-McCartney, chacun de leur coté ayant composé des paroles, qui vont s’épouser tel un couple amoureux, sauf que la liaison sera loyale et éternelle. A day in the life. Peut-être que vous prenez l’auteur pour un fou, que vous ne trouvez rien de croustillant dans ce morceau, bien pis encore, vous considérez que cette chanson est décousue, impropre, sans saveur. N’abandonnez pas ! Il faut l’écouter encore et encore, sans relâche, à toute période de l’année, à tout moment de la journée, votre jugement changera maintes fois, puis la révélation viendra, parole de K.
Surtout, pas de remerciements, la philosophie suivie est celle du sergent poivre, « with a little help FOR my friends ».





Peace and love, the K.

vendredi 5 juin 2009

Klassement second : top 4



Time to rock, voila le slogan qui me vient en tête au moment de débuter ces lignes, alors que j’allais vous proposer un des meilleurs albums de pop, sinon le meilleur, le sujet du Klassement vient frapper les doigts et l’esprit de l’auteur pour un virage à 180 degrés, crissements de pneus inévitables. La quatrième place semble taillée pour l’album d’un groupe comme Led Zeppelin ou Nirvana, mais « Stairway to Heaven » incite une lassitude de plus en plus importante au K, mauvaise pioche. Physical graffiti pourrait très bien faire l’affaire, mais il est tellement sale qu’il nécessitera une chronique à part durant l’hiver, pour coller avec l’ambiance manoir de la bête. Pour ce qui est du groupe à Cobain, bien qu’un profond respect hante les ondes de ce blog pour mister Kurt, le groupe reste en seconde division, malgré sa popularité interplanétaire (dont de nombreux « fans » qui ne connaissent que trois morceaux du groupe, « Kurt c’était un gars trop cool qui pisse sur la société, un vrai rebelle ! ». Le K adore, mais pour reprendre les mots d’un anglais sulfureux, Cobain était un sale connard dépressif. No offense. Le choix se resserre, devient difficile. Des Pixies à Sprinsgteen, de Dylan à Arthur Lee.

Entortillons les règles. Choix facile mais qui va compliquer la suite du Klassement, la sélection se fait grâce aux lois de la nature, le meilleur groupe de rock’n’roll de l’histoire pointe déjà sa poudre blanche. « Ladies and gentlement, please welcome !...The Rolling Stones ! ». Les Stones, c’est un peu le mythe, les t-shirts à la langue pendue qui se retrouvent aux quatre coins de la planète, le groupe a intégré la culture, a dépassé le stade de la musique. Si le K fait mention d’entortillage des règles, c’est parce qu’il choisit Flashpoint. Or, si il peut être considéré comme un album, c’est avant tout un enregistrement live. Certains pourront crier au scandale, puisque l’enregistrement date de 1990 (de mémoire, ne portez pas une foi sans limites à cette précision, elle est sans doute erronée), la tournée la plus magistrale des Rolling Stones est sans conteste celle de 1973. Quand bien même, après plus de vingt ans de carrière, des milliers de concerts, le son du groupe et la voix de Jagger sont toujours au sommet. Cette performance ne sera jamais reconduite par un autre groupe, notez-le bien, vous pouvez en revanche prendre ceci comme une nouvelle prière, aucune erreur possible. Si le choix contestable d’un enregistrement de concert se retrouve ici, c’est pour une raison simple. Les Stones sont insurpassables, certes, mais sérieusement, est-ce que le groupe est taillé pour un album studio ? Peu probable. L’enregistrement semble en fait une bride, un frein à main tiré trop fort qui bloque les performances intergalactiques des magiciens. Oups, des musiciens, mille excuses, lapsus révélateur.


Une scène de stade, voila pour quoi le groupe est taillé, se produire devant des milliers, des millions de personnes, rien n’est trop grand pour les riffs de Keith Richards, tout studio ambiance moquette est trop petit pour la voix de Mick.
Finalement, pointons le doigts sur les compos, prenez Flashpoint en main, déposez le sur votre lecteur, et jetez un œil à la setlist (si vous ne possédez pas la galette, deux choix s’offrent à vous, un sprint jusqu’à votre disquaire, ou bien un suicide en bonne et due forme).
Impossible de se relever de l’enchaînement : Paint it black, Sympathy for the devil, Brown sugar, Jumpin Jack Flash, impossible. Un coup de massue monumental, une arme absolue du rock, quatre morceaux plus important que la trinité ecclésiastique. Aucun doute, les Stones sont plus grands que les dieux.


Rocks off, le K

jeudi 4 juin 2009

Klassement second, le top 5 nouveau est arrivé



Un monde sans musique serait bien triste, la sortie matinale en dehors des couettes bien chaudes serait encore plus morne, le réveil se résumerait aux flashs de France info ou encore aux grésillements irritants qui nous ont déjà tous réveillés en sursaut et accélérer notre rythme cardiaque. Pour les croyants, le christ est le sauveur de la condition humaine, pour les fanatiques, la musique est la seule note d’espoir dans un monde vil et sinistre.
Autant vous dire que le K appartient au second groupe, ben oui forcement, la musique existe, elle.
Face au complexe de hiérarchisation de l’auteur de cet article, nous voici replongé dans un Klassement subjectif, inintellectuel et profondément inutile. Cependant, le plaisir de se décarcasser à établir une hiérarchie des meilleurs albums de l’histoire du rock (la notion de musique réelle explique le choix du rock), si de surplus un ou plusieurs des lecteurs sont amenés à découvrir ou redécouvrir un groupe sera cité dans les prochains jours, ce sera une victoire de haut rang.

Le K se sent mal, limiter les meilleures créations à seulement cinq exemplaires constitue un meurtre collectif. Comment choisir entre Neil Young et les Stooges, entre Pink Floyd et les Doors ? Vraisemblablement, il n’existe point de réponse. Pour rattraper les lacunes du futur Klassement, un article sur Neil et les Stooges semble inévitable pour pouvoir aspirer encore quelques jours au rang d’humain pleinement conscient et inoffensif. Ce sera donc une des missions de l’été, soit très prochainement.

Attaquons le morceau. Le choix définitif de l’album placé en cinquième position a été modifié une dizaine de fois environ, si l’écriture de l’article serait reportée à cette après-midi, la galette changerait certainement plusieurs fois encore. Les vingt minutes qui ont précédés ces lignes étaient portées par les Stooges, par l’influence de la lecture nocturne de l’article de Lester Bangs sur le groupe. Après un « mais non, on ne peut pas expulser Neil d’un top 5, c’est inhumain ! », c’est en toute logique que l’album à la banane fait son apparition, les pas bruyants par la lourdeur de son son, le Velvet Underground est un monstre, sacré.


Le K n’a pas besoin de plus de vingt lignes pour se contredire. Alors qu’il mentionne l’espoir transmis par la musique, voila qu’un album sombre, sale, puant, malsain prend place dans le top. Les introductions sont toujours faites pour raconter une montagne de bêtises pour apporter un sujet en douceur, sans faire tomber le plateau trop frêle pour supporter le poids du sujet. L’émotion. C’est la dimension directrice de la musique, l’émotion. Si le Velvet ne vous donne pas le sourire, il vous fait frémir, n’ayons crainte de le dire, la musique du groupe fait peur (le K est entrain en ce moment même de se passer la galette sur son installation sonore ancestrale, qui fonctionne très mal au passage, seul dans sa maison, sa confiance profonde est très fortement atteinte). Alors que l’album démarre sur une balade, on pourrait songer à une balade pop comme il s’en fait des dizaines chaque jour dans les sixties, celle-ci se démarque des autres par sa provenance lointaine. Ecoutez bien, l’enregistrement n’a pas pu avoir lieu sur cette planète, Lou Reed nous envoi un message depuis l’enfer (nouvelle contradiction pour le K qui précise plus haut sa non croyance en l’au-delà) « Sunday morning and I’m falling », une frappe morbide prononcée en douceur pour caresser nos oreilles et diffuser le poison mortel dans nos veines qui frémissent face à la voix angélique de mister Reed. Le diable à un visage d’ange, c’est bien connu, lui possède la voix en plus.

Venus in furs, le quatrième morceau de l’album avec le passage :
« I am tired, I am weary,
I could sleep for a thousand years,
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears » ou encore Heroin avec « Heroin, be the death of me » sont certainement les passages musicaux qui ont le plus marqués le K. La seule envie que nous donne l’écoute de cet album est de se serrer le corps avec ses bras, se morfondre sous la couette, à attendre l’arrivée d’une personne qui nous aidera à nous lever, à reprendre le cours de la vie. Puis vient la compréhension plus profonde, Lou Reed voit les choses en face, c’est lui qui à tout compris, vivre tue, il faut profiter des plaisirs faciles, et finalement, il n’y a que la musique si sombre qui nous aide à nous lever le matin en regardant les choses en face.

Merci Lou.




En tout sobriété, le K

mardi 2 juin 2009

TF1 évite le crash, pas le K


Il y a quelques semaines, le K attaquait par des crochets successifs à la mâchoire l’équipe de programmation des séries télé des chaînes françaises. Aucune évolution à signalé depuis (sans vouloir dire par la que le blog dispose d’un lobbying quelconque). Cette fois, un nouvel événement secoue la programmation. TF1 avait prévu la diffusion du premier épisode de Fringe mercredi soir, hors, le crash (du moins présumé) de l’airbus reliant Rio à Paris a incité à remplacer la diffusion de l’épisode, jugé dérangeant du fait des évènements.

Sans développement nihiliste, cette idée semble un peu absurde tout de même (vos dents doivent grincer à ce moment précis, vois doigts vous titille pour répondre à ce coup en dessous de la ceinture). Il est vrai que cela peut être difficile de suivre cette série qui présente la panique des passagers d’un avion en turbulences pour les familles des victimes, néanmoins, proportionnellement, sans faire le calcul (fainéantise pure et simple), combien représente les personnes concernées dans notre pays ? Bien peu, quasi inexistant d’un point de vue mathématique. La fiction aurait pu prendre un cadre encore plus réel qu’à l’accoutumée, ce qui n’aurait pas déplu aux amateurs profonds des Shows TV et de la science fiction.
Que vous dire sinon vous conseiller de parcourir la toile pour mettre la main sur une diffusion streaming de l’épisode.
Quel est le but de la manœuvre ? Certainement de paraître pour une chaîne de bisounours qui s’intéresse à la vie des français, préoccupée par les sentiments de tous ses téléspectateurs. Le K vous propose de lancer une pétition signée par toutes les personnes ayant connu une rupture amoureuse difficile pour annuler les programmations futures de Grey’s Anatomy.

En contre plongée, le K