samedi 25 juillet 2009

La traversée du désert


Pas de coup d'éclat dans la sphère culturelle ces derniers jours. Depuis la sortie convaincante de Public Ennemies au cinéma (cf article un peu plus bas), rien à signaler.
Seule nouveauté qui a fait bourdonner les oreilles, mais aussi les yeux du K, le clip du nouveau single des Arctic Monkeys, alors que leur troisième album sortira d'ici la fin du mois d'aout.
Chanson réussie, très réussie, il nous reste à espérer que l'ensemble des compositions soient du même niveau. Sur le plan visuel, la vidéo est bien travaillée, mais un peu molle face à la solidité de la machine des singes de l'arctique.



Le K

lundi 20 juillet 2009

Nous demandons le retour du roi


13h, le moment est venu pour le K de préparer à manger. Aucune inspiration, pizza buitoni, et c'est parti!
Pour se mettre en forme pour la dégustation, rien de tel que de se mettre l'eau à la bouche, et pour cela il nous faut parler du roi du burger, incarné par le seigneur Whopper. Le Burger King ne possède plus de franchise dans notre beau pays, fort dommageable pour les adeptes des hamburgers qui ont du goût. Sans cracher sur le McDonald's, qui se défend avec ses forces (le big mac reste une valeur sûre, c'est indéniable), le Burger King est le maitre incontesté du fast food gras et dégoulinant, qui vous procure un trou dans l'estomac au moment de déballer le sandwich de son petit sachet. La salive coule sur les touches du clavier, un mouchoir vite!
Pour se joindre au mouvement qui demande le retour des meilleurs burger de la planète, c'est ICI pour signer la pétition. Une rumeur circule annonçant la possible construction d'un restaurant dans notre capitale.
Problème majeur, le four sonne, le K ne veut plus de sa pizza, il veut son whopper.



Mode friture, le K

dimanche 19 juillet 2009

L'ascension du plaisir


Le 18 juillet 2009 a été marqué par le retour du K à ses premiers amours. La chronique qui va suivre aura pour but de vous rapporter les faits importants qui ont jalonnés la troisième journée du GurtenFestival.

Débutons pas une petite explication, le GurtenFestival se déroule à Berne, contrée suisse que vous connaissez de nom. La localisation des scènes est originale, sur la colline du Gurten. Deux choix s'offrent aux participants lorsqu'ils arrivent aux pieds du site: soit le Gurten Bahn, sorte de téléphérique qui vous transporte au sommet, soit la méthode classique, en suivant la pancarte « Gurten-40 minuten », un pied devant l'autre donc pour grimper marche après marche, virage après virage. Comme vous vous en doutez, le K, sportif de toujours, à choisit la seconde solution (notons que l'attente pour monter à bord du GurtenBahn devait se porter à une bonne trentaine de minutes, ce qui n'a évidemment pas influencer la décision finale, ce fut un choix purement écologique). L'arrivée s'assimila au soulagement, et à la sueur.


Après une visite rapide des stands Fast Food, d'un détour au stand Heineken pour faire des provisions, la prise de position devant la grande scène est de mise. Proche de la scène, l'attente démarre, la soirée va être sportive.
Razorlight arrive, avec un peu de retard. Johnny Borrell porte un slim et une veste en cuir, voilà.

L'attente se poursuit, sans musique cette fois, certains suisses font preuve de courtoisie légendaires par leurs lancers de pintes et le développement de leur transpiration qu'ils souhaitent transmettre aux personnes se situant autour d'eux. C'est alors que le K fait une erreur de débutant, il profite de quelques mouvements pour se plonger au second rang. Fatal.


Explication, pour revenir tout de même sur Razorlight, le groupe a de l'énergie, beaucoup d'énergie, Borrell bouge dans tous les sens, un peu comme un sous-Jagger. La foule ne bouge pas, ou peu.
Lorsque le groupe mancunien arrive, pas de surprise, le groupe ne bouge pas sur scène, mais Oasis remue la fosse. Le K est entrainé dans un mouvement de foule, vague après vague, épuisé après cinq minutes de show, il faut battre en retraite.


Bien que grand connaisseur, rien n'évite la claque. Un show classique, mais puissant et millimétré, un Liam en forme (malgré des faiblesses sur quelques morceaux) et le rouleau compresseur fait son effet. Mieux encore, le groupe semble comprendre ses erreurs: alors que le K est occupé par des nausées à chaque écoute de « I'm outta time », la version live est corrigé du superflu qui plombe la composition. Précision: la chanson est mignonne, Liam démontre qu'il sait écrire, mais bon dieu, on ne commence pas une chanson par des « lalalalala laaa », c'est interdit dans le rock. Le mal est réparé en concert, on se contente d'une présentation dépouillée, le résultat est satisfaisant, malgré une guitare mal réglé du coté de Gem Archer, le second guitariste. La setlist avait de quoi ravir les fans, suppression de la soporifique « Ain't Got Nothin' », ajout de « Live forever » et surtout de « My big mouth », le morceau chouchou du K, un plaisir immense de le voir en live.


Outre la joie de revoir la tronche des mancuniens, l'ambiance, l'organisation, et la bière fraiche à point, le déplacement était musicalement intéressant. Succès.

Feeling supersonic, le K

Un florilège de grand n'importe quoi


La semaine a été chargée en catastrophes, en images chocs, en bain de sang et en âneries à n'en plus finir. En un mot : un melting pot du grand n'importe quoi ! Mais le must, c'est si vous lisez les lignes qui suivent c'est que vous êtes un grand chanceux. Pourquoi ? Réponse...

La semaine a ainsi donc commencé sur les chapeaux de roue avec un énième crash d'avion causant la mort de 168 personnes en Iran. L'avion - pour ne pas dire la poubelle volante non identifiée - était considéré comme un engin d'occasion interdit de vol en Russie et en Europe car trop défectueux selon les normes de sécurité. Mais en Iran, ça fait l'affaire, enfin du moins jusqu'à ce fameux crash déplorable. Précisons que c'est juste la troisième catastrophe aérienne depuis ces deux derniers mois, à l'heure où en plus la majorité des gens prennent leur vacances et s'exilent vers des cieux plus merveilleux - ben là au moins, ils peuvent pas aller plus loin que l'Eden !
Avec tout ça, si vous êtes encore parmi nous, c'est que vous avez du bol... à moins que ?

Marseille, 16 juillet dernier. Vous avez sans doute prévu d'aller vous aérer les neurones au concert que donne Madonna au stade Vélodrome le 19 juillet prochain. Seulement voilà, pour de sombres raisons,une partie de la scène s'est effondrée, causant la mort d'une personne et blessant plus ou moins gravement plusieurs autres. Depuis, le concert a été annulé et tout le monde reste choqué par cet évènement totalement inattendu. Pour ceux qui avaient dépensé des fortunes pour voir Madonna se trémousser sur scène, il faudra repasser. Et arrêtez de râler, vous êtes encore en vie !

Maintenant passons à l'étape supérieure. Comment attraper la grippe A ? C'est la question que beaucoup se pose - très sérieusement - et des petits malins ont tenté d'y répondre. Alors c'est tout simple : vous êtes cordialement invité à la "swine flu partie" - fête grippe porcine aux Etats- Unis ou à la "grippe partie - au Royaume-Uni. Que demander de plus ? Partant sur l'idée qu'il vaut mieux attraper le virus maintenant que dans quelques mois, lorsqu'il aura muté au point d'être de plus en plus difficile à éradiquer, la population d'Outre Manche ne souhaite qu'une seule chose, tomber malade pour développer des anticorps. Alors on se crache dessus, on se refile les microbes à grand coup de postillons dans l'oeil et tout le monde ressort, se demandant si l'excès de fièvre est dû à l'excitation ou à la grippe. Idée totalement saugrenue selon les spécialistes, c'est se mettre en danger inutilement, maintenant ou dans trois mois, le virus fait et fera encore des victimes.

Avec tout ça, il faut remercier la mort de nous épargner si gentiment et se dire que l'on est extrêmement chanceux... enfin pas autant que cette femme au Nigéria qui a gagné à la loterie la coquette somme de 15 700 euros et qui a immédiatement donné l'intégralité de son gain à une femme sans abri dans la rue parce qu'elle avait peur d'avoir la poisse !

A ciao bonsoir !

L

mardi 14 juillet 2009

Johnny be good


Public ennemies, à l'affiche en ce moment au cinéma. Un film attendu, au même titre que le nouveau Tarantino qui va se pointer durant l'été. Le K était dans la salle hier pour voir la tronche de l'un de ses acteurs favoris (juste derrière De Niro et Pacino en fait), Johnny Depp. Depp, c'est un peu la caméléon d'Hollywood, il touche à tout, à des rôles différents, bandit, flic, pirate, junky...il faut en avoir dans le slip pour se plonger dans des personnages aux profils psyhologiques totalement différents, respect.
Comme toujours, il fait preuve d'une grande classe, la caméra est attirée par lui, son regard est régulièrement l'objet d'attention principal. Pas de surprise. Face à lui, Christian Bale. Batman est de retour, sans la cape cette fois. Un visiteur du blog a accompagné le K pour la séance, il me précisa alors que la performance de l'acteur ne lui a pas titillé son brushing, jugeant même qu'il « tirait la même tronche pendant tout le film». Remarque justifiée, la question étant de savoir si cela était voulu pour l'interprétation du rôle ou si c'est simplement une pauvreté de son jeu d'acteur, à vous de le dire ô aimés lecteurs. Le K vous aide, la réponse se situe pile au milieu des deux choix.
Invitée tricolore, la charmante (pour ne pas dire l'excitante) Marion Cotillard défend la patrie d'une jolie manière avec une prestation solide: de la tendresse, du caractère, de l'émotion. La palette est pleine pour le rôle de petite poule sans le sou qui bénéficie de ses jolies formes pour attirer sous sa jupe le bad boy le plus respecté des States, le braqueur mister Dillinger.
Michael Mann au commande, c'est souvent bon signe. Sur certains points, pas de déception, des scènes d'échanges de plombs entre voyous et flicaille dans lesquelles le spectateur est totalement immergées, des confrontations psychologiques entre les deux acteurs principaux teintées d'humour. Le problème se situe justement dans la psychologie, des personnages qui ne sont dépeints qu'en surface ce qui laisse un vide dans l'exploitation de la matière du scénario, on ne suit que des parcelles de vie des individus, ça manque de consistance, dommage.
On ne passe pas loin du haut niveau, mais on ne fait que l'effleurer. Néanmoins, on passe un très bon moment, alors pour le prochain dimanche pluvieux, prenez vos places, la moustache de Johnny fera le reste.



Pan! Le K

jeudi 9 juillet 2009

Eleventh Hour



Si je vous dis Les Experts ou encore Cold Case, qu'est-ce que vous me répondez ? Superbes séries... oui, mais encore ? Enquêtes policières...
mouais, facile. Et c'est tout ? Vous devriez me dire Jerry Bruckheimer, voyons ! C'est le grand manitou des histoires bien ficelées concernant des crimes en tout genre, des scènes de labo millimétrées à l'image près, pour vous faire vivre l'enquête de l'intérieur. En clair le précurseur dans le genre, si bien que tous les tueurs se basent sur ses enquêtes pour réaliser le crime parfait.
Et le monsieur en remet une couche avec son nouveau bébé, Eleventh Hour, tous les samedis soir sur TF1.
Alors, fana des séries en tout genre, j'ai sauté sur la télé pour suivre ce petit bijoux annoncé comme le nouveau X-Files sans phénomènes
inexpliqués mais avec un Mulder et une Scully plus vrais que nature. Et comment vous dire ?

Ben oui, justement, comment vous dire à quel point ma déception a été grande, non pas que la série soit à coté de la plaque... non, c'est un peu différent.
D'abord toute comparaison avec X-Files s'arrête avant même d'avoir commencé car ni le couple phare à l'écran, ni l'ambiance, ni quoi que ce soit de près comme de loin ne prête à confusion. Première déception.
Ensuite, on est plus près de Fringe - qui est toujours au même niveau dans mon estime - que des excellentes séries auxquelles il nous a habitué.
Dans ce cas, Eleventh Hour, ne serait-il pas du vu et revu ? Du réchauffé et resservi façon bouillie infecte et totalement ragoutante ? Possible. Sachant en plus que c'est le remake d'une version anglaise.
Mais pour couronner le tout, j'appellerai ça "la cerise sur le gâteau", TF1 n'est pas fichu de nous diffuser les épisodes dans l'ordre.

Je m'explique : le premier épisode diffusé est le 12ème puis le 1er - enfin - Alors pourquoi tant de haine ? Y'a sans doute une histoire de CSA la dessous ? Pas vraiment, puisque que les deux épisodes étaient déconseillés aux moins de 10 ans. Non, c'est tout autre : simplement le pilote a été jugé trop "sensible" en traitant du thème du clonage humain. Allez comprendre, surtout qu'il était diffusé vers 23h35.
Samedi prochain, pour ceux qui vont regarder, vous aurez le droit au 2nd épisode - ah quand même, un peu d'ordre ! - puis au ... 10ème ! No
comment !

Maintenant, faut pas trop se demander pourquoi la série - entre autres - n'a duré qu'une saison.

L

mercredi 8 juillet 2009

L'homme à tout faire


Certaines phrases qui parcourent vos journées restent encrées dans votre cerveau, et n'en ressortent qu'au moment ou vous comprenez pourquoi elles sont restées gémir si longtemps entre vos neurones. Pour le K du moins, cela se passe de la sorte. La phrase du jour: « Le mort de Michael Jackson est une perte pour l'humanité ». Du lourd. Bon, une perte, c'est indéniable, une conséquence néfaste pour la populace, point trop n'en faut. D'un angle simpliste, les hommes passent, le monde tourne toujours de la même manière, celui qui n'exécutera plus sa tache sera remplacé par un autre. D'une vision plus poussée, celui qui méritait de porter le même nom que Barry White n'apportait plus une cacahuète à ses fans.

En revanche, le K pourra être foudroyé par le départ inopiné d'un individu qu'il n'a pourtant jamais rencontré, un parmi tant d'autres. Pendant que MJ passait son temps à retoucher son nez, un autre se battait contre un cancer du cerveau. Le premier perd la vie dans une improductivité totale, l'autre renait en musique, et nous offre un retour de haut niveau depuis plus de deux ans maintenant. Ordinary People n'est toujours pas digéré par ici. Neil Young est un maitre incontesté, le couple d'or avec Bob Dylan, la race des seigneurs. Le loner, homme classe et simple, à la discographie étendu, touche d'une façon ou d'une autre son auditeur. Du folk au blues, du rock à la pop, Neil est un homme à tout faire, de la guitare sèche aux riffs dégoulinants de gras, de l'harmonica au chant envolé, la classe.



Le plus dur avec ce genre d'artiste est de savoir par ou commencer. Le K a pioché progressivement morceau par morceau, de Heart of gold à Like a Hurricane, puis s'est dirigé progressivement vers les albums les mieux vendus par les critiques: Harvest, On the Beach,...
Mais la plus grosse claque proviendra de Everybody knows this is nowhere, un titre comme le K les aime, simple et réfléchi, réducteur et si ouvert, une phrase qui engendre des questions. Un son comme on n'en trouve nul part ailleurs (pas de pub pour canal + je vous rassure, le blog n'a pas vendu son corps), un album qui ne perd pas de souffle, une émotion constante. La face brut du disque se dépasse assez aisément, vous verrez.
Un live est à écouter absolument, celui du Massey Hall, le lien vers Youtube pour la version de Man needs a maid n'a pas été trouvé, grande déception, parce que le K mouille son t-shirt à chaque fois pour s'essuyer ses larmes, il n'a jamais retrouvé une telle puissance dans l'interprétation d'un morceau, il vendrait son âme (et même plus si cela est nécessaire) pour remonter le temps et se trouver dans la salle à ce moment la.



Pendant que le K s'attache à pondre un papier qui vous donne envie d'écouter Neil, MJ trémousse son corps sur scène (oui TF1 est allumé, c'est une honte), résultat: le show n'attire pas l'oeil face à l'envie de discuter de l'homme le plus respecté de la planète K (ok, c'était couru d'avance, le K n'aime pas la danse).

When I'll see you again, le K

mardi 7 juillet 2009

I got news for you


The Muslims
(1928 Recordings 2008)


Bon, aujourd’hui j’ai décidé de me faire le K (pas la céréale). Alors le très cher tavernier de ce lieu d’échanges et d’entre-écoutes (en fait on s’écoute surtout parler mais faut pas le dire) a, l’autre jour, vulgairement balancé (parce qu’il y a pas d’autres mots pour ce genre de comportement à nettoyer au Karcher, Fissa) sur la toile, une video des Muslims et …. c’est tout ! Pas une chronique, pas une palabre, pas un jeu d’esprit, rien, nada. Non mais le K social tu te moques de qui … ? Tu veux quand même pas qu’on fasse le blog à ta place, dans nos têtes, que les lecteurs se fassent leur propre avis, pire, qu’ils pensent par eux-même… ? Pour remedier à ce manquement impardonnable, et pour que ce blog reste un blog, je m’y colle, rien que pour vous (oui je sais c’est trop cool et en meme temps si peu).

Bon les Muslims c’est San Diego Rocks, quatre têtes d’ampoules armées de strato qui envoient un son genre « si t’es né apres 1967 tu peux pas test ! » avec des habits que votre grand-mere ne vous acheterait pas de peur qu’en retour vous la laissiez crever de chaud dans son 2 pièces pendant un été caniculaire (je sais, il en faut peu). Les plus : les guitares … putain ces gars l’ont, le son, celui qui te fait comprendre pourquoi sans elles y’a rien (Cf. Animal Collective et les synthés des années 80 les Smiths inclus ah ah ah), les paroles, les solos et, le must du must : les Muslims n’existent plus ou pas sous cette forme. Donc, y’a ce truc que tout les freaks du rock recherchent : le côté « j’écoute un groupe mort-né qui a changé de nom et que tu connais pas, donc je suis élitiste, donc ce que j’écoute c’est trop bon, normal, ça vend pas ! Et tout et tout. Maintenant, les moins : ben c’est comme les extrèmes, ça se rejoint. Pas de succés, donc pas de tournée, pas de distribution, donc pas de rentrée d’argent et pas de second album … ou bien... ? Voilà, ça vous apprendra à écouter des groupes pas connus les kids. Les muslims n’ont pas fait de tournée potable en Europe, donc si vous voulez, vous avez (et c’est le K de le dire) le son sans l’image. Merde, ces gars méritent groupies, héroine et encore groupies et tout ce qu’il vont raffler, c’est des vieux roadies soulés, des nerds, des serveuses séropositives et une vielle tournée de festivals européens aux heures indécentes (genre 11h du mat’) parce que Snow Patrol rameutera plus de monde à 20h…

Bon, conclusion comme au brevet : pour les intéressés le nouveau nom du groupe c’est the Soft Pack (plus pourri tu meurs ) ; ils jouent déjà les mêmes chansons et sortiront le même album sous un pseudo en décembre. Pour ceux à qui il reste un semblant de goût ou d’argent (rayez la mention inutile) le vinyl original se trouve encore pas trop cher sur le net. Vous pressez pas, il en restera, du moins tant que la merde se vendra.

Et s’il vous plaît, arrêter de croire ce qu’on vous dit (surtout le K).

dimanche 5 juillet 2009

Quand on attaque l'empire, l'empire contre attaque


La subtilité d'une attaque, peut être involontaire, ne limite pas l'importance de celle-ci. Quand bien même elle porte sur les années 80, décennie du vide musical, on ne touche pas aux Smiths. Premièrement, ils viennent de Manchester. Le K défendrait Britney Spears si elle était mancunienne.
Second point, la bande à Morrissey fait partie des troupes qui jalonnent les discothèques parfaites. Les Beatles des années 80 ont pondus de l'or en cargo, ça en fait de la pépite! Des textes, de la pop mélodieuse, un chanteur à la voix particulière, des guitares, le tout en urinant dans les règles de l'art sur les synthés, la machine à mort de la musique, tout est réuni pour que le groupe se détache de la décennie la plus immonde du rock. C'est réussi. Le duo Johnny Marr et Patrick Morrissey (prénom à vérifier) transporte la pop anglaise au niveau qui est le sien, l'espoir trouve ses nouveaux messagers à Manchester.
Symbole de réussite, The Queen is dead. Album incontournable. Comme souvent, ce que le K vous présente ne va pas vous plaire au premier abord, mais une fois de plus vous devez lui faire confiance et tourner ce disque en boucle.



Les Smiths rendent le monde meilleur. Ils ont su apporter de la douceur et du flottant à la musique, des véritables sauveurs au moment ou tous les groupes se réfugiaient derrière leurs pianos électroniques pour selon eux donner une dose de nouveauté au rock. Rien n'a plus mal vieillit que le synthé, prenant source dans un niveau musical très faible, pour ne pas dire dégradé, Genesis et consort perdront la vie avec RTL2, pourvu que le passage de l'autre côté soit pour bientôt. Bigmouth Strikes Again s'écoutera encore dans 50 ans (par le K, c'est certain, du moins s'il n'est pas mort pour ne pas s'être nourri pendant 8 jours pour pouvoir écouter en boucle Moondance de Morrison ou Definitely maybe d'Oasis). Voici d'ailleurs une reprise oasisienne des Smiths:



C'est avec du classique qu'on fait les meilleures choses, avec des idées essentielles qu'on conçoit les meilleurs textes, avec une composition instrumentale de base qu'on construit le mieux les morceaux, et cela, les Smiths l'ont compris. Le K est un grand fan, et vous l'aurez compris.

Big love, le K

Big Band Variety


Marc Ronson
Version
(Colombia, 2007)


C’est toujours assez compliqué d’expliquer pourquoi un disque vous plaît … Surtout lorsque vous-même ne savez pas pourquoi. Prenez ce disque Version de Marc Ronson, il m’attire depuis un bout de temps, je l’ai honteusement téléchargé, il n’a pas cassé cinq briques, et pourtant, je n’arrive pas à l’oublier, à mettre à la poubelle de mon ordinataur le ficher .rar, et aujourd’hui, à la fnac, je l’achete (alors que je sais que ni la fnac ni Marc n’ont besoin de mon argent …) et, le pire est pour la fin : je suis content.

Je vous fais le topo. Marc a tout pour être detesté : de famille riche, anglaise, un beau-père qui a fait de la guitare, soeurette qui dévergonde le gratin d’Hollywood ; à New York, pour ses études, il fait danser Pharell et Sean C., a la hype américaine à ses pieds, produit un album que j’arrive pas à télécharger et que donc, par conséquent, je n’acheterai pas, et sort, en 2007, l’objet du present article.

Je l’ai pas mal écouté ce cd. Je n’arrive pas à dégager deux chansons que j’aime. En gros, c’est 14 reprises à la sauce Ronson (pas mal de trompettes et des percussions, c’est l’instrument le plus abordable quand on ne joue pas d’instrument, sur une console de mix …) ; des reprises multiples de chansons qui, au départ, ne sont pas des Grammy en puissance, écrites par des groupes qu’on n’encadrent (moi et le K) généralement que moyennement, voire pas du tout (Britney, Zutons, Radiohead, Coldplay, Maximo Park, Smiths, Charlatans et Kasabian … voyez le beau monde) Bref les potes de Ronson, ceux avec qui il partage pailles (ou billets enroulés), bouteilles de Moet et jacuzzi.

Sur le fond, à part deux chansons (Apply Some pressure et Pretty green) que je zappe toujours, ca se tient : le boulot de Lily Allen n’est pas degueulasse sur Oh My God (version Kaisers Chief à oublier) et le break à 3 minutes fait remuer mon bassin (ceux qui me connaissent savent ce que cela sigifie), Stop Me me fait penser à de la dance allemande Sommer 96, Toxic est mieux chanté par Britney look « femme de collabo après la liberation » … c’est dire. Le reste, vous verrez si vous écoutez (je ne vais quand même pas le faire pour vous… ou bien ?)




Bon alors, pourquoi je vous soûle avec cette galette ennervante et inutile ? Ben c’est justement la question. Y’a cette chanson pas mal des Zutons, valerie chantée par Amy « si je meurs ça fait quoi ? » Winehouse qui est vraiment bien. Pour les afficionados, la version acoustique Youtube est assez bandante. Après, c’est débile, mais le concept de l’album me plaît bien (prendre des chanson de merde et essayer de leur sauver la face à coup de grosse production big band genre : « ce qui est sorti après 1970 j’ecoute pas, ou juste la merde »). Parce que cela semble être le cas de M. Ronson. J’veux dire, merde ce gars a une touche, sait tripoter une console, et il va reprendre que de la merde chez des artistes qu’on voit déjà trop, ou qui ne devraient pas jouir d’une telle pub. Ensuite, c’est con aussi, mais j’adore la pochette (ben oui ça joue, vous comprenez pourquoi je ne télecharge pas légalement). Y’a aussi une déclinaison d’interludes produits par Ronson himself qui sont excellents. Il aurait pu faire un album avec ces trois interludes que je l’aurais acheté ... et oui ! Enfin, je n’arrive pas à detester cet album, c’est comme si je voulais, mais ne pouvais pas. Comme si je suis déçu, mais pas assez, je me persuade alors que c’est bien.




En conclusion, Marc Ronson s’entête à reprendre des chansons bof alors que s’il prenait la peine de sortir ce qu’il faisait, ça suffirait. Son son est groovie, pas ses choix. C’est pas son premier coup, donc on ne pardonne pas (d’autant que de mon pardon, il s’en tape). En attendant qu’il produise de la nourriture sonore comestible, écouter Versions me transporte à NYC ; ce qui, pour un disque, anglais, de nos jours,(avec Maximo Park en guest star), est déjà pas mal.

vendredi 3 juillet 2009

Wilco: incident diplomatique




Sortie de leur album: 29 juin. Date à laquelle le K sort la tête du sable pour s'en rappeler, alors qu'il attend cela depuis trois mois: 1 juillet, scandale. Cela semble être un détail, mais pour le fan invétéré du rock, c'est dramatique, c'est manquer à son devoir, renier ses racines et son être, honteux. Une écoute plus intensive que de coutume sanctionne depuis deux jours ce comportement inadmissible, la qualité du papier présent va cependant en pâtir, belle correction sado-masochiste pour son auteur, ça lui apprendra!

L'attente de la sortie du nouvel album d'un groupe auquel on tient est toujours délicate, on prend peur pour eux de la possible déception de l'auditeur, de nous-même donc. Une espèce d'espérance nous touche, qui n'est pas tant celle de découvrir la galette de l'année mais peut être plus de ne pas se coltiner le poireau de la décennie, comme si cela pouvait symboliser l'échec de notre goût musical.
Wilco, c'est la stabilité qualitative incarnée, mais aussi un groupe adepte de virage stylistique fréquent. Danger. Voilà pourquoi le K est rongé par cette peur de se retrouver face un vide foncier au moment de s'enfiler ce neuvième album qui porte le nom du groupe.
Une dizaine d'écoutes plus loin, la réponse est facile, Wilco fait du Wilco, et ne déçoit pas. Des morceaux à l'ambiance que l'on connait qui assurent la reconnaissance pour l'auditeur du terrain sur lequel il se trouve, ce qui est aussi le défaut de cet album. Attente de la décantation du disque dans le cerveau avant de confirmer cela. La force du son de guitare est toujours aussi présente, et impressionnante, un véritable don.
One wing, You and I et Everlasting everything sont à écouter absolument, des ballades pop que le commun des mortels n'écoutera pas sur les (excécrables)stations de radio, la seconde chanson citée c'est cadeau, et c'est tout de suite.



Depuis le Yankee hotel, le K

jeudi 2 juillet 2009

MOONLIGHT - Une série qui a du mordant.


Amoureux des mythes et des légendes. Fans des monstres suceurs de sang et autres vampires, cette série est faîte pour vous.
Et pour les autres, ben va falloir zapper !

Pour la petite histoire, vous suivez les enquêtes criminelles d'un vampire converti en détective privé, aidant son prochain - sans le
croquer, tout de même - grâce à ses capacités hors du commun. Mais attention, rien à voir avec Buffy ou Angel, puisque celui-ci se
promène en pleine journée, aime l'ail et ne recule ni devant un crucifix ni devant de l'eau bénite. Alors ok, ça enlève pas mal de son
charme, même si ses quenottes sont occasionnellement à l'écran pour la plus grande joie des fanas des dents pointues.

Et sinon ? Ben rien de spécial, justement. Le héros est aidé par une pseudo journaliste blonde pour enquêter sur des crimes, comme
on en voit dans toutes les séries policières et autres Experts, sans apporter "le petit plus" à cette série qui n'aura duré qu'une saison
aux États-Unis.
Monsieur le vampire combat le mal, nous raconte sa vie passée et fait gentillement avancer son enquête, tout ça est bien mignon
mais avide de sensations fortes, va falloir repasser.

En clair, à moins d'avoir rien d'autre à faire le mardi soir, vous pouvez regarder, c'est toujours mieux que Buffy... quoi que !

L

Site web : moonlight.hypnoweb.net/

La loi des séries

Un mois à peine après le crash mystérieux du vol Air France 447, entre Rio et Paris, voici un nouveau cas survenu au large des Comores et tuant la quasi totalité des passagers, seul un enfant aurait été retrouvé vivant . Vous avez dit loi des séries ?

Pas si sûr, répondent les familles des victimes, encore sous le choc, sans parler des dirigeants - le Secrétaire d'État aux Transports, entre autres - qui se renvoient la balle concernant qui est en faute, qui a fait quoi ou ne l'a pas fait justement. Car en réalité, l'avion en question - et la compagnie aérienne - était connu pour ses nombreuses défaillances, à tel point qu'il avait été interdit de vol dans l'espace aérien français. Seulement voilà, en dehors de notre beau pays, il n'y a ni foi ni loi, au détriment de quelques 153 vies innocentes.
Alors, à qui la faute selon vous ? A l'État pour avoir seulement "surveillé" de très loin les faits et gestes de ce vieux coucou ? Au Yemen pour avoir des avions qui sont dans des états pitoyables mais faute de mieux et de moyens, on ferme les yeux et qui vivra, verra ? Aux passagers qui auraient mieux fait de se casser une jambe plutôt que d'embarquer dans un engin pareil ?

Cela dit, pour conclure sur une note d'optimisme, l'avion reste le transport le plus sûr de nos jours : 1 accident mortel pour 2 millions de vol - dixit TF1 - A vous de juger !

L