Klassement premier: top 1

L’heure de vérité, le dénouement, le sommet des séries télévisées, voila ou nous en sommes. Le choix fut facile, incontestable. Au delà des genres, de la proximité avec les personnages, de l’ambiance reconnu dans chaque épisode, un seul critère peut être pris en compte : le scénario. A ce petit jeu la, la barre a progressivement été placé très haut (la petite taille du K l’empêche d’ailleurs de l’attraper, même à l’aide un trampoline).
Si le show commence de manière habituelle pour une série ricaine, le principe d’utilisation des flash-back (et forward) est maîtrisé par des mains de maître, le choix de consacrer un épisode à un personnage différent à chaque fois est des plus judicieux. Le final de la saison 5 a été diffusé durant la semaine, claque habituelle. Durant les huit prochains mois le cerveau du K va être occupé à développer ses théories personnelles pour expliquer les différentes énigmes posées. Comment justifier une première place dans un classement aussi personnel ? La réponse est simple, Lost est la seule série à avoir figer le K, la seule à l’avoir empêché de dormir, la seule à l’avoir stoppé au moment ou il allait ingurgiter la dernière part d’une pizza poulet curry (la meilleure, dieu la bénisse) à cause du final de la saison 3.
L’un des signes de la force de la série se dessinent par la dimension des personnages, si l’on prend l’exemple de Jack, le leader des rescapés, il perd de son importance dans la série par l’arrivée nouvelle de nouveaux personnages, de nouvelles énigmes. Aucun personnage ne peut garder le devant de la scène continuellement, il se plie face à la dimension du scénario, trop lourd pour être supporté par un seul gaillard.
Un autre point fort se caractérise par la plongée progressive dans un monde de science fiction, alors que rien ne le présageait au moment du crash de l’avion, aucun spectateur de l’époque ne pouvait s’attendre à l’immensité du chemin parcouru depuis, notamment dans la direction prise.
Le plus important réside dans la maîtrise parfaite du scénario, celui-ci est dominé par les scénaristes du début à la fin (contrairement à Prison break par exemple), tout est calculé au millimètre, à la seconde.
La seule critique possible semble être la difficulté et la complexité pour le spectateur de suivre clairement la série, bien que selon le K, c’est une qualité, puisqu’il prévoit de se lancer, dès la fin de ses examens, dans un nouveau marathon pour re-re-revisionner l’ensemble des épisodes (tout partenaire de combat est le bienvenu, surtout si il dispose d’une installation home cinéma et tout le tralala !).

Depuis le paradis perdu, le K