Depuis le début d’année, peu de sorties musicales fracassantes. La sortie du nouveau Dylan au mois d’avril a peut être lancé pour de bon l’arrivée de quelques pépites. Après la sortie du nouveau Phoenix, du nouveau Horrors, et avec l’arrivée prochaine du dernier opus de Wilco, l’été semble prendre des couleurs.
De son côté, Kasabian et son West Ryder Pauper Lunatic Asylum crée l’évènement, comme à chaque fois. La bande à Serge fait toujours parler d’elle, après un excellent premier album, un second mi-figue mi-raisin, le groupe fait son retour. Résultat : peu convaincant. Si les gars ont du talent, et le démontrent sur trois morceaux : « Underdog », « Ladies and Gentlemen » et « Fire », le reste ne casse pas trois pattes à un dauphin. Déçu le K. Il est toujours frustrant de voir un groupe aimé, qui détient notre confiance, notre foi en leur talent. Fail. Impossible de les défendre sur ce coup là. Pondre trois chansons croustillantes qui donnent envie de sauter sur son lit ou de se poser tendrement sur son oreiller, c’est bien. Introduire le reste de l’album par des plages sans saveur issues de produit dont on ne connaît pas l’origine, mais qui vraisemblablement conduit à l’émergence de boudin sur guitare, c’est mal.Faites tout de même un petit détour par la vidéo, gros kiffe pour le clip.
Bien plus crado (et donc meilleur), les Warlocks continuent leur bonhomme de chemin (cette expression est vraiment lamentable) dans leur trip psychédélique, un son lourd, une voix dépressive. La force du groupe réside dans la défense de son identité, en composant toujours des morceaux solides provenant des contrées orageuses les plus lointaines, pas donné à tout le monde en 2009. Pour les personnes qui ne connaissent pas, le groupe s’adresse familièrement aux maniaco-dépressifs, vous êtes prévenus.
Dark side of the pool, le K
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