vendredi 5 juin 2009

Klassement second : top 4



Time to rock, voila le slogan qui me vient en tête au moment de débuter ces lignes, alors que j’allais vous proposer un des meilleurs albums de pop, sinon le meilleur, le sujet du Klassement vient frapper les doigts et l’esprit de l’auteur pour un virage à 180 degrés, crissements de pneus inévitables. La quatrième place semble taillée pour l’album d’un groupe comme Led Zeppelin ou Nirvana, mais « Stairway to Heaven » incite une lassitude de plus en plus importante au K, mauvaise pioche. Physical graffiti pourrait très bien faire l’affaire, mais il est tellement sale qu’il nécessitera une chronique à part durant l’hiver, pour coller avec l’ambiance manoir de la bête. Pour ce qui est du groupe à Cobain, bien qu’un profond respect hante les ondes de ce blog pour mister Kurt, le groupe reste en seconde division, malgré sa popularité interplanétaire (dont de nombreux « fans » qui ne connaissent que trois morceaux du groupe, « Kurt c’était un gars trop cool qui pisse sur la société, un vrai rebelle ! ». Le K adore, mais pour reprendre les mots d’un anglais sulfureux, Cobain était un sale connard dépressif. No offense. Le choix se resserre, devient difficile. Des Pixies à Sprinsgteen, de Dylan à Arthur Lee.

Entortillons les règles. Choix facile mais qui va compliquer la suite du Klassement, la sélection se fait grâce aux lois de la nature, le meilleur groupe de rock’n’roll de l’histoire pointe déjà sa poudre blanche. « Ladies and gentlement, please welcome !...The Rolling Stones ! ». Les Stones, c’est un peu le mythe, les t-shirts à la langue pendue qui se retrouvent aux quatre coins de la planète, le groupe a intégré la culture, a dépassé le stade de la musique. Si le K fait mention d’entortillage des règles, c’est parce qu’il choisit Flashpoint. Or, si il peut être considéré comme un album, c’est avant tout un enregistrement live. Certains pourront crier au scandale, puisque l’enregistrement date de 1990 (de mémoire, ne portez pas une foi sans limites à cette précision, elle est sans doute erronée), la tournée la plus magistrale des Rolling Stones est sans conteste celle de 1973. Quand bien même, après plus de vingt ans de carrière, des milliers de concerts, le son du groupe et la voix de Jagger sont toujours au sommet. Cette performance ne sera jamais reconduite par un autre groupe, notez-le bien, vous pouvez en revanche prendre ceci comme une nouvelle prière, aucune erreur possible. Si le choix contestable d’un enregistrement de concert se retrouve ici, c’est pour une raison simple. Les Stones sont insurpassables, certes, mais sérieusement, est-ce que le groupe est taillé pour un album studio ? Peu probable. L’enregistrement semble en fait une bride, un frein à main tiré trop fort qui bloque les performances intergalactiques des magiciens. Oups, des musiciens, mille excuses, lapsus révélateur.


Une scène de stade, voila pour quoi le groupe est taillé, se produire devant des milliers, des millions de personnes, rien n’est trop grand pour les riffs de Keith Richards, tout studio ambiance moquette est trop petit pour la voix de Mick.
Finalement, pointons le doigts sur les compos, prenez Flashpoint en main, déposez le sur votre lecteur, et jetez un œil à la setlist (si vous ne possédez pas la galette, deux choix s’offrent à vous, un sprint jusqu’à votre disquaire, ou bien un suicide en bonne et due forme).
Impossible de se relever de l’enchaînement : Paint it black, Sympathy for the devil, Brown sugar, Jumpin Jack Flash, impossible. Un coup de massue monumental, une arme absolue du rock, quatre morceaux plus important que la trinité ecclésiastique. Aucun doute, les Stones sont plus grands que les dieux.


Rocks off, le K

Aucun commentaire: