jeudi 11 juin 2009

« French music is like english vine » John Lennon





Autant vous dire que le K a longtemps pensé que cette phrase résumait parfaitement son esprit musical. Johnny Nulliday et sa cinquième « dernière tournée » avec Sarkozy en backstage n’a pas pour vertu d’arranger les choses.
Une discussion récente avec un ami rocker sur la question du meilleur groupe de rock français (non, le K n’est pas le seul obsédé pervers de la classification qualitative) a remit les pendules à l’heure. Le choix de Noir Désir est bien trop facile, le Nirvana français est bon, très bon, mais pas de claque dans les règles de l’art. La musique, pour le K, c’est une baffe dans sa gueule qui s’ensuit d’un « wouha ! Comment j’ai pu passer à coté de ça ? ». Noir dez’, on peut pas passer outre, donc forcément l’habitude annihile la dopamine sonore.
Deux groupes de Versailles se tirent la poire depuis quelques années maintenant, l’un s’envoie régulièrement en l’AIR, l’autre renaît de ses cendres tel un PHOENIX à chaque nouvel album. Outch ! jeu de mot vilain, tant pis on n’efface pas. Avant de vous parler du premier, une remise à la page est nécessaire, ce sera donc pour plus tard. Pour le second, on envoie la sauce.


Phoenix, c’est du pop/rock vu et revu, c’est de l’imitation strokesienne sur le troisième album, même si ils étaient nés de l’autre côté de la manche, les musiciens seraient reconnus comme excellents. Pour notre vision franco-française du rock, le groupe fait figure de bombe atomique. Vous croyez ne pas connaître ? Si, vous connaissez. Le tube « If I ever feel better », chanson pop aux allures de Jamiroquai, est passé en boucle autour de vos oreilles, pour sur.
Trois albums de très bonne facture, le K cru à une blague quand on lui annonça que le groupe était originaire de l’hexagone. Respect !
Près de dix années après la sortie de United, leur premier album, le quatuor sort son quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix, la chute n’est pas pour cette année. « Lisztomania » va mettre tout le monde d’accord, Phoenix n’est pas la résultante d’un coup de chance, mais l’expression d’un talent rare dans la nation au coq.
Mention spéciale : Le groupe a livré une prestation au Saturday Night Live aux USA, oui, parce que le groupe possède une réputation au pays du burger et rien que pour ça, le K retire ses lunettes.



Fuck Mozart l'opéra rock, le K

1 commentaire:

Kinky a dit…

Video modifiée