mercredi 29 avril 2009

Le bio à toutes les sauces


On en a plein la bouche du bio et de tout ce qui va avec. Effet de mode, lorsqu'on en parle on englobe tout et n'importe quoi, ne sachant plus vraiment ce que c'est. Alors pour ne pas finir comme les moutons de panurges, rien ne vaut une petite enquête au cœur du problème : bio or not bio?
Le bio c'est la santé, soit ! Mais je n'en doute pas une seule seconde. Seulement mon esprit de contradiction veut une réponse claire nette et précise : devons-nous vraiment manger autrement?
Premièrement, lorsqu'on se dit bio, c'est qu'on récolte ses propres fruits et légumes, car oui le bio pur et dur à un jardin, obligé! Il ne met pas d'engrais, car il est un défenseur de la nature - greenpeace forever! - préférant laisser les insectes s'occuper tout aussi naturellement des plus grosses bébêtes qui ont tendance à nuire aux plantes et autres cucurbitacées.Seulement voilà, tout ça est bien beau mais comment fait-il lorsque mère nature arrose ses légumes? Ne sait-il pas que la pluie est polluée par les gaz des pots d'échappements des voitures toujours plus nombreuses, des usines qui crachent des volutes de fumées noires - non ce ne sont pas les indiens - sans parler des avions déversant leur trop plein de gasoil - et je me tairai sur le reste - en plein vol. Alors oui, les avions contournent les villes mais le vent, tu connais?
Puis, tout bio qui se respect va vouloir faire bénéficier tous ses amis de son immense savoir et les contraindre, au nom de la sacro sainte loi qui dit que "tu es ce que tu manges" à manger sainement également. Pour son bien, évidemment. Seulement voilà, il va devenir l'ami très énervant qui ne veut plus manger chez toi sans éplucher chaque parcelle de l'assiette que tu lui sers. Il te fera culpabiliser si tu n'entres pas "dans la danse", car "toi plus moi plus lui, tout ensemble" c'est "bon pour la planète".
Ensuite, le défenseur du bio est quasi persuadé que tout ceux qui ne mangent pas comme lui finiront tous - ou presque - par avoir un cancer par là où ils ont pêché. Néanmoins, ne voulant pas faire polémique, ne laissons-nous pas les gamins des bacs à sable, goûter à tout et n'importe quoi - dans la limite du possible - pour développer leurs anti-corps? Ainsi, toi qui ne mange aucune conserve - pas bon - aucun surgelé - n'importe quoi - qui ne va pas dans les fast-food - jamais de la vie! - ne crois-tu pas que tes anti-coprs vont devenir flemmards?
Finalement, le terme de bio n'est-il pas devenu une énième marque à succès, se vantant d'être plus cher car meilleur pour la santé et plus difficile à produire - la pilule passe mieux, là? - mais au final qu'un gros buzz commercial pour relancer une économie qui est en berne et un peuple en souffrance, gobant tout et n'importe quoi - pourvu que ce soit bio! -

L.

T.I feat Justin Timberlake - Dead and gone


Et si je vous proposais d'oublier l'espace d'un instant les mots épidémie, grippe, manifestation ou crise pour vous plonger en quelques minutes chrono dans un autre monde, celui de la musique. Car oui, je m'obstine à dire qu'elle adoucit les mœurs. A moins que vous ne soyez un hermite perdu au fin fond d'une grotte dans les montagnes du Canada, vous savez de quoi je parle. Dans ce cas, venez, entrez et que le spectacle commence.Je vous propose un duo de mecs bourrés de testostérones. Une rencontre entre le ying et le yang. L'affrontement du bien contre le mal - rien à voir avec Wolverine, je parle de musique là! - En clair, le gentil contre le méchant, le lover face au rappeur. Bien entendu Justin Timberlake et T.I. Si vous n'êtes pas de "jeunes demoiselles qui cherchent des mecs mortels", vous pourrez toujours vous consoler avec le son - exit l'image - Ainsi, après Madonna ou encore Beyonce, ce cher Timberlake change de bord et se joint au rappeur pur et dur T.I - qui a sorti en septembre dernier son album "Paper Trail" où figure la chanson - pour former un duo qui ne laisse pas indifférent. En effet, la quasi totalité de la chanson n'est que du rap dans toute sa splendeur - les aficionados du genre adoreront - heureusement que la voix suave de Timberlake dans les refrains ramène un peu de douceur dans ce monde de brutes - pour les non initiés à ce flot continu de paroles. L'ensemble sonne bien, il est à parier que ce sera un carton assuré. Je m'arrête là pour vous laisser juger par vous-même. Vous remarquerez tout de même que le clip est pas mal du tout. Pour une fois, il n'y a pas de bimbos écervelées comme à l'accoutumé dans la plupart des clips de rap. Ce qui avait déjà été le cas pour "Live your life" précédent duo de T.I avec Rihanna - je ne la compte pas dans le lot même si elle passe son temps en petites tenues -

L

Le net et le buzz




Il y a quelques jours, nous parlions du ridicule de l’habillement de certains individus peuplant cette planète. S’il est vrai que les modes actuelles constituent un réel fléau (Tokio Hotel et John Fashion si vous m’entendez), le billet d’aujourd’hui vise un tout autre moyen de s’attirer les foudres du K.

Le web est un outil fantastique pour chacun, un accès illimité à la culture, à l’information, à la découverte de la musique. Cependant, depuis quelques mois, un phénomène se répand, je ne parle pas de la grippe porcine, mais de la pandémie de débilité qui frappe la jeunesse (française ?). Revenons un peu en arrière, lors des débuts du K sur la toile, il pouvait assister à l’étalage de la vie inintéressante d’un grand nombre de jeunes personnes, en majorité de sexe féminin, à grand coup de « ça c’est Mike mon pote il est trop cool ! Love ! » (notons cependant qu’on lisait plutôt cela : « sa c Myke mn pot il è tro cool !!!!!!! Lauv ! »). Rien de bien réjouissant, mais cela semble moins triste que ce à quoi nous pouvons scruter aujourd’hui. Les jeunes, qui sont sûrement frustrés de leur vie minable, se rendant progressivement compte de leur inutilité sur cette planète, ne favorisant que la disparition plus rapide de l’eau sur terre, se sont décidés à devenir des célébrités en utilisant les plateformes de Youtube et de Dailymotion. Pour ce faire, la « rappeuse du 38 », « Michael Vendetta » et consort se rendait le plus ridicule possible pour arriver à faire le tour du pays. Pardon ? On dit dans l’oreillette du K que le moyen utilisé n’était pas de se rendre ridicule, puisque les personnes susnommées se croyaient réellement talentueuses et intéressantes. Information à confirmer, difficile à croire.

Pour finir, un petit clin d’œil à la génération montante, avec en première ligne la chère Sophie, qui utilise cette fois-ci un site dédier à leur bêtise. Vous pouvez retrouver cette dernière ici, elle souhaite devenir une star de la radio, et pour cela, elle s’exhibe progressivement en fonction du nombre de liens qui sont transmis, lui permettant de devenir la nouvelle coqueluche des internautes. Petit message à Sophie : « Si tu veux faire de la radio, il faut faire comme tout le monde, passer sous le bureau. ».


Pâté Supplémentaire : ne voyez pas un moyen détourné pour que le K puisse se délecter des images dévergondées de la demoiselle.


Tendrement, le K

mardi 28 avril 2009

Petite aventure New-yorkaise


Méthode de réussite pour faire sortir dans les rues de New-York les cols blancs de la ville.
Tout d’abord, localiser son action à Manhattan, lieu de travail des individus à costumes. Puis, utiliser un avion, de préférence de volume important (dans certains cas la taille compte, comme ici). Une fois l’oiseau de fer dans les airs, privilégier un trajet circulaire aux alentours de la statue de la liberté et du quartier des affaires. Ainsi, le résultat sera au rendez-vous, vous pourrez voir une fourmilière se constituer sur les trottoirs.
Vous trouvez que le K dépasse les bornes ? Qu’il ne devrait pas se moquer des événements du 11 septembre ? Pourtant l’histoire a bien eu lieu, c’était hier, lundi 27 avril, alors que le maire de New-York n’était pas prévenu de l’action de la journée, qui avait pour but de prendre des clichés photographiques. Une organisation bien maladroite, qui, il faut l’avouer, fait bien rigoler le K.





Depuis son delta-plane présidentiel, le K

lundi 27 avril 2009

Le futur appartiendrait à ceux qui se lèvent tard


Une étude sur une trentaine de personnes aurait révélé que les personnes qui se lèvent plus tard arriveraient mieux à gérer la fatigue accumulée au cours de la journée (plus de détails ici). Intéressant pour le K, qui se force tant bien que mal à se lever tous les jours un peu plus tôt pour se sentir plus actif. Si les articles lus jusqu’ici ne semblent pas assez détaillés, il semble certain que la faculté de lever aux aurores est génétique.
Si les adeptes de la matinée bien grasse peuvent se cacher derrière leur horloge biologique pour défendre leurs difficultés à se lever à l’heure, ils devront en revanche continuer à vivre en fonction des horaires de fonctionnement de la société.
Pour les amateurs du dicton « doucement le matin, pas trop vite l’après-midi », l’excuse n’est pas encore trouvée. Le gêne de la fainéantise sera certainement découvert un jour, peut-être dans le sang du K, ou plus vraisemblablement dans l’organisme de l’un de nos amis corses.

Depuis son costume de Batman, le K.

C'est dans l'air du temps




Quoi de neuf dans notre petit monde bien sympathique ces derniers temps? C'est la question que je me suis posée, donc pour trouver la réponse, j'ai écouté, j'ai regardé, je me suis intéressée et enfin, je me suis bien marrée!
La grippe porcine - c'est qui celle là? - nouveau fléau après la grippe aviaire et la vache folle, nous vient droit du Mexique - Olé - elle se propage plus vite que son ombre - arrêtez de vous parler, de vous toucher et surtout de vous embrasser- ce sont les consignes à suivre au pieds de la lettre sous peine de finir six pieds sous terre. Tout le pays est en alerte tout comme le reste du monde. Alors la solution trouvée, pour le moment, vacciner le plus grand nombre et advienne que pourra. Depuis, le masque est devenu tendance dans la rue, dans le métro, partout. Viva Mickael Jackson!
Moins grave, mais tout aussi médiatisé, la crise. Elle est toujours là et avec elle le chômage ne cesse de défrayer la chronique, presque plus que nos amis les célébrités. Nous serions 60 000 demandeurs d'emplois de plus en mars, mais où va la France? Sans parler des jeunes, les plus touchés qui peuvent toujours se gratter avant de décrocher un job. Et qui préfèrent, pour une partie d'entre eux, aller manifester sur la réforme des universités.
Et sinon, après tout ça, si l'envie de se tirer une balle dans le crâne n'est pas trop forte, il reste quoi? La musique! Il paraît qu'elle adoucit les mœurs. Pourquoi pas.En ce moment, la chanson française est à l'honneur. Prenez "Les Enfoirés", ils caracolent dans les hits aux profits des sans abris et des plus pauvres en France. C'est bien gentil de leur part à ces célébrités de venir chanter gratuitement pour la bonne cause. Mais surtout faire profil bas des sommes pharamineuses qu'ils gagnent - Oups, je me suis laissée aller - Puis y'a l'ex star-académicienne, Olivia Ruiz qui nous fredonne dans les oreilles qu "Elle panique". Jolie petite chanson où elle nous fait partager ses doutes mais surtout ses prises de têtes quotidiennes.Ok. Y'a aussi la dernière chanson de la mystérieuse Mylène Farmer "C'est dans l'air", déroutante à la première écoute mais pas mal au final. Et alors? Et bien, elle nous rappelle qu'on va tous "finir au fond du trou" après - entre autre - la bombe atomique. Super.
Laissons tomber la musique, réfugions-nous dans les jeux vidéos qui nous remontent bien le moral. Le dernier en date, "Resident Evil 5" où il faut tuer des humains devenus zombies. Pas mal aussi, "Fall Out 3" jeux interdit aux moins de 18 ans, où votre mission est de survivre dans les terres désolées des States après la bombe atomique. Ah tiens, là aussi!Ok, les jeux vidéos c'est pas ça non plus. Bon, il reste le cinéma, bien sûr.Évidemment vous courrez voir "Prédictions" avec Nicolas Cages, essayant durant tout le film de sauver ses fesses à l'approche de la fin du monde.Et puis, courant novembre prochain, vous ne manquerez pas le blockbuster de tous les temps: "2012". L'histoire en quelques mots: la fin du monde!

Oh laissez tomber! On va tous y passer, car c'est dans l'air!

L.

dimanche 26 avril 2009

Leçon de vie numéro 1 : la soirée réussie


Le K enfile son costume de père Castor pour vous énoncer une théorie, elle à pour but de vous permettre de déguster avec un grand plaisir vos prochaines soirées.
Premier point à maîtriser, anticiper la qualité. Une soirée organisée de longue date, que celle-ci comporte une troupe de joyeux lurons amuseurs de galerie ou non, sera décevante. L’attente de la fête aura eu le temps d’attiser le feu du désir des participants, qui souhaiteront passer la meilleure soirée à laquelle ils ont eu l’honneur de goûter dans le passé. Exemple frappant, la Saint-Sylvestre (malgré la haine irascible que le K porte à ce mot composé, il l’emploi pour diversifier son vocabulaire, bien qu’il ne soit pas sur de l’incorporer dans la version finale de cet article). Revenons à nos chatons, bien que la soirée du nouvel an n’est pas foncièrement nulle, euh…si c’est à jeter à la poubelle. Sans s’ennuyer à mourir, elle ne reste jamais la soirée la plus mémorable de l’année.

Second point à maîtriser, la soirée de niveau convenable. Celle-ci se, prévoit quelques jours à l’avance, souvent pour un anniversaire, parfois pour revoir des amis que l’on a pas l’occasion de voir régulièrement. Le lieu de rendez-vous, soit chez l’organisateur, soit dans un bar, favorise la réussite de la soirée et le plaisir de chacun. Sans être exceptionnelle, elle ne déçoit personne (excepté les deux individus un peu étrange, souvent des dames, qui insistent pour se rendre dans une boite de nuit, qui, pour le coup, marquerait un échec cuisant de l’organisation, et une lourde chute du niveau d’exigence de chacun).

Troisième et dernier point, la soirée qui reste dans les mémoires, que l’on raconte encore et encore sans s’en lasser. L’organisation est cette fois ci plus précaire. Le lieu et l’heure du rendez-vous se fixe soit trente minutes avant celui-ci, soit, mieux encore, se décide au moment d’une rencontre inattendu. La soirée débute généralement dans un bar, pour prendre l’apéritif, qui permet de se décider à poursuivre dans un restaurant, en conviant d’autres amis qui ont l’habitude de rester terrer dans leur cocon. Une fois le ventre bien tendu, dans un repas rythmé par les rires et les bruits d’extraction des bouchons des bouteilles de vin, le comité d’une dizaine de personnes (environ) se décide à entamer une tournée des pubs, puis de terminer le marathon dans un endroit improbable, ou la musique permettra à chacun d’exprimer ses pas de danse qu’il ne peut offrir qu’à l’élite de son cœur, qui se trouve autour de lui.

Notus Benedicto : par faineantise, le K n’a pas envie de relire ce qu’il à ecrit, veuillez lui excuser cet écart de conduite.

Bien a vous, le K

vendredi 24 avril 2009

La loi vers l’interdiction du ridicule ?



La ville de Riviera Beach (Floride, Etats-Unis) a interdit le port des « baggy jeans », type de pantalon où l’on peut y cacher un semi-remorque et qui donne l’impression, lorsque l’on visualise l’arrière train de la personne qui le porte que celle-ci n’a pas eu le temps d’aller jusqu’aux toilettes pour se décharger de ses excréments. Une telle interdiction a été décidée pour une raison simple, le pantalon laisse à chacun la possibilité de voir les caleçons des jeunes gens qui veulent imiter le mode vestimentaire de Tupac Shakur et consort.
Si la manière de porter le falzar choisit par les jeunes américains fans de hip-hop est ridicule, est-ce vraiment un problème pour la population, surtout en Floride, royaume du bikini et de l’exhibitionnisme ? Peu probable. Les tribunaux n’ont pas suivi, pour le moment, la décision de la ville en question.
Le K milite pour qu’aucune loi de la sorte ne soit votée, tout d’abord parce qu’il veut défendre les libertés de chacun, mais surtout parce qu’il souhaite, le jour où il pourra traîner sa carcasse en Floride, pouvoir se délecter des demoiselles en maillot de bain, et verser de nombreuses larmes de rire en regardant les sous-vêtements des «gangstas » de 15 ans avec des sous vêtements jusque sous les aisselles.

Tendre deculotté, le K

jeudi 23 avril 2009

The Asteroids Galaxy tour


Le K est fort matinal en ce jour ensoleillé. Profitons-en pour le mettre à l’épreuve des mots qui seront bercés par la fraîcheur des premières heures de la journée. N’hésitez pas à secouer cette prose si elle s’avère plus approximative qu’habituellement, pour peut être la faire surgir de son sommeil et lui permettre d’éclore parmi les rayons de soleil qui, je l’espère, accompagneront chacun des lecteurs du blog pendant les vingt prochaines heures.
Ecartons nous de cette aparté et concentrons-nous sur le sujet choisit par l’un des lecteurs du K, qui lui a fait découvrir un groupe de musique d’origine danoise. Sans savoir que de la musique de qualité se produisait ailleurs qu’en Angleterre, les oreilles de la onzième lettre de l’alphabet (respect affectueux pour ceux qui arrivent à suivre) se sont tendues pour apprécier des nouveaux venus dans le monde de la pop. Crochet direct sous le menton lancé par la chanteuse Mette Lindberg, qui attaque fort à chaque « Hey you ! » dans le premier morceau de leur album intitulé Fruit. Une voix douce et presque infantile qui veut contredire les premiers mots de cette article avec son titre The sun ain’t shining no more, mais qui malgré son texte révélant la solitude et la tristesse des amours d’un soir, nous donne le sourire avec son rythme qui soulève nos draps pour nous aider à en sortir.
L’effet produit sur le moral n’est pas sans rappeler celui des I’m from Barcelona, le talent en plus. Pour sur, vous avez deja entendu un morceau des Asteroids Galaxy Tour, puisque Around the bend a accompagné le spot publicitaire de l’ipod touch, le K vous laisse le clip en guise de friandise, ou de petit déjeuner, à vous de choisir.

Direction le café, le K.




La sécurité routière: parlons-en!


Façon bourrage de crâne par les médias sur les nouvelles chaines de la TNT, entre autres, - dernier en vogue depuis quelques semaines: la plaque d'immatriculation. Dis-moi celle que tu veux, je te dirais qui tu es ! - le thème de la sécurité routière ennuie, énerve ou laisse totalement indifférent. Moi pas! D'une semaine à l'autre, on nous rabâche les oreilles avec les derniers chiffres meurtriers, du danger que représente les vieux au volant, les A, ou encore de l'inconscience de la plupart des deux roues et j'en passe. Alors face à ce matraquage intensif qui ne sert qu'à monter les gens contre les flics, les délinquants des routes ou les vieux, voici plutôt ce qui devrait être dit.


Premièrement la plus belle fumisterie du siècle. Pour ça, il ne faut pas remonter bien loin : juin 2008, chaque conducteur devra obligatoirement se munir d'un magnifique gilet jaune ou orange fluo (très au goût de Karl Lagarfeld) et d'un non moins très utile triangle. Compter en moyenne 10€, il faut impérativement les avoir à portée de main, exit le coffre, bonjour la boite à gants. Et attention à la prune sinon. Ainsi, depuis cette date, les sièges conducteurs se sont tous ou quasiment tous munis de cette housse jaunâtre improvisée, pas très design mais tellement lèche cul face aux gentils "Men in blue" des routes. Idée très ingénieuse de l'État pour se mettre un peu plus d'argent dans les poches et essayer de combler vaguement l'énorme déficit de la France. Version officielle: notre sécurité à tous. Sauf que, plusieurs mois plus tard, on apprend qu'il ne faut pas mettre le gilet sur le siège, ça enlèverait sa fluorescence, donc son utilité. Mais cerise sur le gâteau, les triangles ne seraient pas aux normes européennes. Certains seraient soi disant trop légers et s'envoleraient au passage d'autres véhicules. Que faire? Pendant ce temps, il y a toujours autant de tués sur la route... Car un gilet et un triangle ne te protègent pas du chauffard sans permis et drogué jusqu'à l'os.


Puis vient cette idée reçue que les A, les deux roues, les femmes ou encore les personnes âgées seraient des dangers potentiels. En tout cas, dans les reportages, chacun en prend pour son grade. Alors dans la vie? Comment dire? Reprenons la phrase d'un papy qui a tout compris ou presque. "Depuis que j'ai eu mon permis de conduire, je n'ai jamais eu d'accident !" Le papy se reconnaîtra. Réponse: c'est peut-être parce que les autres conducteurs t'évitent justement. Et cette phrase est valable pour tous malheureusement. Enfin, le meilleur pour la fin. Les radars automatiques poussent comme de la mauvaise herbe. Les flics en planque sont toujours plus répressifs. Les amendes pleuvent, les points sautent comme les permis. Et alors, est-ce que ça marche au moins? Soit disant les chiffres sont moins élevés en ce début d'année que l'année passée. Mais pour autant, il y a toujours des tués sur les routes et il y en aura toujours. Car oui, sans vouloir être défaitiste, les radars ne servent à rien, il suffit de voir les gens appuyer sur le champignon une fois la boite en métal dépassée. Sans parler des nouveaux gadgets qui vous préviennent à l'arrivée d'un radar.Tout ça pour dire qu'il ne faut pas toujours prendre pour argent comptant ce que nous entendons à la télévision et ailleurs. Simplement, si chacun prenait un peu plus ses responsabilités, combien de vies innocentes seraient épargnées? Car tout le monde sans exception est un meurtrier en puissance derrière son volant!

Site officiel : http://www.securiteroutiere.gouv.fr/

Peace, L

mercredi 22 avril 2009

De l’esprit de ceux qui croient



Mercredi 22 avril, 586ème mail annonçant au K la fermeture imminente de sa messagerie instantané. La méthode a légèrement évolué depuis quelques années. En effet, les premiers messages étaient parsemés de fautes d’orthographe et de grammaire, alors que la dernière mouture de l’avertissement de MSN hotmail est cette fois plus travaillée, et s’est même offert le luxe d’un design avec le logo des deux bonhommes sans visage. Respect ! Cette fois, c’est bien réel, aucune personne sur terre, quel grand hacker qu’il soit, ne peut arriver à établir une bannière avec les logos et la présentation de Microsoft. Il va falloir transmettre rapidement le mail à 156 contacts, sans quoi le PC va subir une implosion phénoménale et incorporer les sourcils du K à l’écran de l’ordinateur.
Merci Francine (nom de code pour le contact qui transmet les messages sur la boite Kmail), de prévenir ceux qui ne savent pas, qui sont placés très loin dans la chaîne qui les relie au personnel de MSN. Oui, parce que, les personnes chargées de la communication ne peuvent pas envoyer de mail à tous les utilisateurs de la plateforme hotmail(les messages envoyés par l’expéditeur intitulé L’équipe Messenger sont des fakes), leur méthode de diffusion est basée sur le lien unissant l’humanité qui peut se résumer par l’expression bien connu : « que le monde est petit ! ». Une fois le mail écrit, les employés de Microsoft l’envoi à tous leurs contacts, et ainsi de suite, jusqu’à que celui-ci fasse vibrer nos boites de réceptions. Face à l’urgence de la situation, il faut que chacun se charge de faire circuler l’information autour de lui, la situation est grave, car oui, une grande partie de la population…ne réfléchit pas.


Amicalement, le K

mardi 21 avril 2009

Petite digression sur un grand artiste



Après la littérature, nous pouvons aborder un sujet d'actualité dans le monde de la culture. Il s'agit de la danse classique. En fait, pour ceux qui sont fans de cet art, la nouvelle n'est plus de l'ordre de la découverte: le grand danseur étoile de l'Opéra de Paris , le dénommé Manuel Legris, nous fait ses adieux! En effet, malgré notre grande tristesse, notre compatriote si talentueux nous quitte pour diriger l'Opéra de Vienne! Et cela pour une durée indéfinie...

Pour tous les connaisseurs de danse classique, la perte est irréparable! Âgé de 46 ans, ce dieu du monde de la danse nous fait ses adieux en ce moment au Palais Garnier. Pour tirer sa révérence, Manuel Legris a décidé d'interpréter le personnage principal d'un ballet du vingtième siècle tiré d'un poème de Pouchkine: Onéguine; c'est son ballet préféré. Pour les très grands fans il est impossible de ne pas aller le saluer avant son départ! Bien que le prix des places ne soit pas donné pour 2h10 seulement de bonheur (85 euros au maximum et comme il ne reste que cela...) on est sûr de la qualité du spectacle, les yeux et les oreilles seront remplis de merveilles, et au final il les vaut bien!c'est ce qu'on peut constater par sa carrière de danseur étoile exceptionnelle qui débute assez tôt (comme tout artiste qui se respecte). Il est nommé danseur étoile par un autre très grand nom de la danse classique: Rudolf Noureev! Bref, on l'aura compris, nous avons là un grand homme qui nous abandonne pour un pays étranger. A quand son retour pour diriger notre célèbre école de danse parisienne? Quand on l'a vu une fois s'exécuter pour notre plus grand plaisir, on ne peut plus s'en passer. Nombreuses sont ses apparitions sur la scène: Don Quichotte, la Belle au Bois Dormant... Ses prestations sont tant classiques que modernes. On l'a souvent vu danser avec la non moins talentueuse Aurélie Dupont , si élégante auprès de cet athlète!

Par ailleurs il est bien dommage que pour ses adieux Manuel Legris n'ait pas pour partenaire cette gracieuse jeune femme! On peut constater en effet qu'il faut faire attention en prenant son billet: le danseur ne danse pas tous les soirs: ils sont quatre à se partager la tâche de danser le rôle d'Onéguine. Autrement dit, Aurélie et Manuel dansent tous les deux dans ce ballet mais pas ensemble! C'est la seule chose que l'on peut déplorer en dehors du départ de notre étoile Française!
MaE

jeudi 16 avril 2009

Hadopi bientot dans les bacs?



La chasse continue, ou tente de démarrer. Le projet de loi, visant à sanctionner le téléchargement illégal, rejeté la semaine passée par les députés, va être proposé à nouveau à la fin du mois. Sans vouloir débattre de l’efficacité future de ce projet, il peut être bon de se demander si le problème est traité dans le bon sens.
Premièrement, le K pose la question : crise ou pas crise ? Les statistiques trouvées peuvent suggérer différentes interprétations. Valeur des ventes au détail d’enregistrements sonores dans le monde lors de l’année 2000 : 36 milliards et quelques cacahuètes de dollars, même calcul pour l’année 2005 : 32 milliards and some peanuts of dollars. Résultat : chute de 12%.
Cependant, pour l’année 2002, la valeur des ventes était inférieure à 31 milliards de dollars.
Donc, l’évolution des ventes pourrait très bien être conjoncturel. Cette analyse est à prendre avec des pincettes, le K n’étant pas un statisticien de formation, mais un consommateur fréquent de produit composé de houblon. De plus, les chiffres ne traitent que de l’évolution de 2000 à 2005. Si un camarade peut trouver des statistiques plus étendues pour confirmer, ou tirer à boulet rouge sur l’analyse, qu’il fasse frétiller la boite mail frappée du sigle K.
Jetons les chiffres à la poubelle.
Prenons pour acquis la crise des métiers du disque, et avançons vers notre deuxièmement : est-ce au gouvernement de prendre en main la question du téléchargement ? Le K active ses cervicales pour faire un mouvement de droite à gauche et inversement, pour répondre par la négative. Les maisons de disque doivent évoluer. Tout d’abord en arrêtant de faire signer des artistes qui sentent de sous les bras, nous pourrions faire référence à Emmanuel Foire qui pollue nos postes de télévisions : la preuve ici.
La variété française, d’accord, mais les albums de ces pseudos artistes (ben oui, ils chantent des textes écris par un compositeur lambda, produit avec des musiciens X et Y, puis on les place devant le micro et on tourne un clip avec leurs visages d’acteurs de cinéma), doivent figurer dans les stands des marchés aux cotés des symphonies de trompettes et des compilations des « coups de cœur d’Alain Morisod ». Ensuite, il serait louable de supprimer les émissions soporifiques du type Star Academy et Nouvelle star, qui produisent des « artistes » qui vont durer le temps d’un album, et de promouvoir les jeunes musiciens qui se décarcassent tous les jours pour pouvoir monter sur des scènes et jouer devant 200 personnes tous les week-ends. De plus, les concerts servent de tremplin pour les ventes d’albums. Hors, en France, la Province est relativement délaissée lors des tournées des artistes, même lorsqu’il s’agit de groupe internationalement connu. Bon, cela dit, nous n’entendons pas U2 près de chez nous, seul point positif. Pour finir, 20 euros, prix d’un album qui vient de sortir. Pour les amoureux de musique comme le K qui aimeraient acheter 20 albums par mois, c’est impossible. De plus, vendre les albums des groupes les plus connus des années 70 à plus de 10 euros, c’est une arnaque. Soit les artistes roulent sur l’or, soit ils sont morts, soit ils n’ont même plus de droits sur les ventes des disques.
Dans son troisièmement, le K va développer une idée qui se balade dans son esprit. Le téléchargement n’encouragerait-il pas à l’achat ? Le passionné de musique se délecte de pouvoir écouter un album de qualité avec un son de qualité, le mp3 ne fait donc pas l’affaire. En revanche, le téléchargement va permettre de se faire une idée du niveau de l’album, et donc la possibilité d’une sélection avant l’achat. L’idée que les maisons de disques revoient leur manière d’effectuer leur choix d’artiste prend donc ici tout son sens. La chute des ventes d’album (qui reste à prouver), ne toucherait dans cette hypothèse que les artistes qui ont laissé leur hypothétique talent dans leur poche. Si cela se confirme, le K le dit tout haut, le crie tout fort : continuez à télécharger !




K

Predictions




Annoncé comme le film catastrophe du moment au box-office, agrémenté d'effets spéciaux renversants et doté d'une cadence qui s'accélère en crescendo, Prédictions a tous les ingrédients pour remplir les salles obscures et faire rentrer des sous sous dans les poches sans fonds de nos "amis" les gros producteurs et tutti quanti. Alors faut-il se précipiter, dépenser nos maigres euros et passer 2h02 devant la toile? Sans hésitation oui. Bien sûr, ça paraît purement commercial et comme dans nombreux longs métrages américains, on a même le droit à un super plan du drapeau. Patriotique jusqu'au bout.

A première vue, l'histoire paraît banale: des enfants placent dans une capsule temporelle des dessins représentant la façon dont ils imaginent l'avenir. Cinquante ans plus tard, la capsule est réouverte et les dessins dispatchés parmi la nouvelle promotion. L'un des enfants reçoit une suite de nombres incompréhensibles, enfin pas si sûr. Ainsi commence l'intrigue et ne cessera jusqu'à la fin de nous surprendre et de nous embarquer avec elle. Sans parler de l'excellent talent d'acteur de Nicolas Cage, déjà phénoménal dans les Benjamen Gates, sorte d'Indianna Jones moderne.Dans la plupart des critiques, le film est catalogué de fantastique. Ah bon? Donc j'imagine des fantômes, des êtres aux pouvoirs extraordinaires à la X-Men, mais non, c'est un peu différent.Du début à la fin, on retient sa respiration, on fronce les sourcils, on sourit, on rit, on sursaute et on pleure.En un mot, ce film ne vous laissera pas indifférent. Et on aura même le droit à la fin du film à un clin d'œil version XXIème siècles.

Prédictions - Actuellement au cinéma.


L.

mercredi 15 avril 2009

Zaho feat Kamelancien - Quand ils vont partir


A tous les fans de la belle et talentueuse Zaho, élue révélation française 2008 aux NRJ Music Awards avec son premier album "Dima", dont les tubes "C'est Chelou" ou encore "La roue tourne", duo prometteur avec Tunisiano, l'ont imposés dans le milieu du hip/hop.Pour ne pas en rester là et entre deux dates de sa tournée en France - elle sera le 17 avril à La Cigale à Paris - la demoiselle revient en force et nous offre une toute nouvelle chanson, issue d'une collaboration avec le rappeur français Kamelancien.
"Quand ils vont partir" est un hymne à l'amour face à la mort. Sujet d'ordinaire tabou, il est traité ici sans sombrer dans le mélo grotesque, en toute humilité. Les paroles ciblent la perte de ce qu'on a de plus cher au monde: nos parents! La mélodie nous invite à une introspection personnelle. Sans parler de la voix envoutante de Zaho qui tempère avec le flow de Kamelancien et nous offre un magnifique duo.Pour finir, le clip démarre façon long métrage, petit clin d'œil à nos amis les Experts sur TF1 - sans hémoglobine - mais tout aussi glauque.

Alors venez vite découvrir le clip ici et laissez-vous emporter...Pour plus d'infos: http://www.zahomusic.com/ ou zahoofficiel.skyrock.com/

L.

samedi 11 avril 2009

Doherty en pleine Grace (?)



Entre deux piqures, PeteR Doherty, oui il faut ajouter le « r » à son prénom dorénavant, fait son retour. Annoncé aux fans depuis plusieurs années, Grace/Wastelands est maintenant dans les rayons. Le K ne songeait pas à tendre l’oreille pour écouter la galette, puisque hormis le premier album des Libertines, mister Pete n’a jamais réussi à lui faire remuer ses….........tympans. Néanmoins, le K est curieux. La curiosité n’est donc pas un vice !
Les deux premières écoutes de l’album à profondément creuser le « Knapé », la désintox à l’air de bien réussir au kid, sa sueur ne se constituant pas que de cocaïne, le talent semble couler sur le disque. La voix est bien posée, elle flotte parfaitement sur les morceaux, majoritairement acoustiques, les mélodies sont entraînantes, quelle surprise pour un de ses détracteurs !
Plusieurs chansons ressortent de l’ensemble : Last of the english roses, Sweet by and by, Broken love song, New love grows on trees. Elles font partie des morceaux qu’on se repassera encore quelques semaines. Deux coups de cœur : 1939 returning et I am the rain, qui trottent dans la tête pendant des heures.
Est-ce un bon album ? Oui ! Est-ce que le K a été bluffé ? Oui. Est-ce qu’il va tenir la distance ? Difficile a dire. Le premier morceau est zappé systématiquement à chaque écoute, impossible de supporter les « in arcady ! » interminables.
Il nous reste à espérer que les radios ne vont pas nous faire subir un matraquage en bon et du forme sans quoi des vomissements vont tapisser le blog. Si Pete, devenu Peter, est remonté dans le « Klassement » grâce à son disque pop comme on les aime par ici, il va devoir confirmer dans ses prochains opus, et sortir, enfin, une pépite.


K

jeudi 9 avril 2009

Petites réflexions sur l'actualité du Grand Alexandre


Il est temps de parler un peu littérature. Dans ce monde partagé entre la radio, la télé et le cinéma, quelle est la place donnée à la lecture? On pourrait commencer par se poser une question. La voici:
Qui n'a jamais lu une œuvre écrite par Alexandre Dumas?
Bien que datant du XIXe siècle, ces romans décrivent des sociétés qui brossent toute l'Histoire de France. En effet, on peut voir que l'auteur s'intéresse à la Renaissance, à la Régence après Louis XIV, à la Révolution jusqu'à sa période contemporaine. Il y a fort à parier que s'il avait vécu en 2009, Alexandre Dumas aurait écrit sur notre grande Ve république et sur notre Président actuel. On peut remarquer que notre grand auteur s'est beaucoup intéressé à un des plus grands personnages politiques du XIXe siècle, à savoir Napoléon Premier. Or, bizarrement, on a pu voir dans les librairies, depuis un petit moment maintenant, un petit livre (format de poche) qui s'intitule si j'ai bonne mémoire:Chronique du règne de Nicolas 1er. Ouvrage très désopilant qui se veut ironique et réaliste comme les portraits qu'ont pu faire en leur temps des hommes tels que Saint-Simon ou La Bruyère! Par ailleurs on peut constater que la couverture de l'ouvrage de M. Patrick Rambaud représente Nicolas Sarkozy en Napoléon Bonaparte lors du passage du col du Grand Saint-Bernard par David. De voir que certains essaient de remettre cet art du portrait (si difficile au demeurant!) au goût du jour est vraiment rassurant quelque part: il nous reste quelques talents cachés! Il est vrai que ce genre de grande littérature manque un peu en ce XXe siècle si terne comparé au brillant et si vivant XIXe siècle. Bien que Dumas ne se soit pas voulu portraitiste -comme ces deux auteurs du XVIIe qui viennent d'être nommés- mais réaliste sur les politiques et la vie quotidienne, il est possible de voir que de tels récits manquent aujourd'hui. Vivement que de nouveaux Grands Talents se manifestent pour peindre la vie que nous menons insérée dans une fiction, qui en fasse des romans historiques à lire sans modération tels qu'à pu en faire Alexandre Dumas en son temps!

MaE

dimanche 5 avril 2009

JUSTICE




L'actualité de la semaine dernière ne vous a sans doute pas échappé, à moins d'être perdu sur une île déserte, auquel cas je comprendrais! En clair, c'était le sommet du G20 qui se déroulait ce weekend à Strasbourg et qui réunissait les vingt chefs d'états les plus riches. Sur deux jours, cet évènement a carrément monopolisé notre petit écran cathodique, relayant le reste d'actualité à de vulgaires faits divers.Pour ceux, comme moi qui ne se sentent pas spécialement concernés par des débats politiques sur l'avenir de notre monde (déjà bien arrangé par la crise) auront sans doute zappés avec l'espoir de se mettre quelque chose d'autre sous la dent.Et bien moi, je suis tombée sur un reportage "d'envoyé spécial" sur France 2 relatant des mauvaises conditions générales en milieu carcéral en France. Vous allez me dire qu'on s'en fout, de toute façon ceux qui sont en taule, l'ont bien mérité! Ceci est un autre débat. Là ou je voulais en venir, c'est qu'il existe une prison pas très loin de chez nous, certes pas aussi célèbre qu'Alcatraz (San Fransisco) mais qui risque de le devenir.


En effet, du 3 avril 2009 au 26 avril 2009, l'ancienne prison de Bristol (Angleterre) ou plutôt ex commissariat, débarrassé de ses prisonniers, présente une grande exposition d'artistes venus de France mais aussi des States et qui ont tout simplement customisés les cellules à leur sauce.Alors, si vous ne pouvez ou ne voulez pas vous taper le tunnel sous la Manche, je vous recommande d'aller sur le site d'un des artistes présent sur place et de vous laisser incarcérer le temps d'une visite. Au pire, vous aurez le droit à une belle orange...


JUSTICE - 3 avril - 26 avril 2009



L.

Les chaînes TV françaises: les spécialistes


Le K enfile sa cape, bombe son torse, et prend son envol pour atteindre le point de vue le plus élevé possible. Recherche la localisation de la cible. TF1, France 2, même combat ! La critique se bornera à ces deux chaînes, le justicier masqué ne profitant que de la trinité française de la télévision dans ses locaux.
Amateur de premier ordre des séries télévisées, notamment lorsqu’elle proviennent de l’autre coté de l’Atlantique, le K se voit obliger de sortir les armes.
Tout d’abord, parlons des Experts. Succès planétaire du show, on ne peut nier les qualités de la série. Mais au jour d’aujourd’hui, est-il possible de suivre encore les épisodes ? TF1 nous fait subir un vrai matraquage. Le générique suffit à donner des nausées au K, pourtant grand fan des Who. Sortie facile, dicton classique : trop d’Experts tue les Experts. Pour certains, il est déjà trop tard. La remarque peut s’appliquer à d’autres séries, comme Grey’s Anatomy, série encore toute jeune, mais le nombre de rediffusion des mêmes épisodes a littéralement explosé en l’espace de deux ans. France 2 ne s’en sort pas franchement mieux, avec ses deux gros morceaux que sont FBI : portés disparus et Cold case, pourtant moins fan de celles-ci que ses séries habituelles, votre humble serviteur à déjà pu voir trois fois certains des épisodes proposés…toujours à la même heure de diffusion !
Phénomène encore plus pénible que la redif’, la chronologie de la diffusion. Les personnes chargées de la programmation regardent-elles l’intitulé des épisodes avant de les placer dans la liste de diffusion ? Peut-être est-ce le froid qui contraint ces employés à se réchauffer avec de l’eau de vie, et la lecture du numéro de la saison et de l’épisode devient ainsi trop difficile. Prenons l’exemple de Dr. House, le chouchou des français. Depuis quelques semaines le doc’ à la canne est le partenaire du mercredi soir des spectateurs de TF1, à coup de trois épisodes dans la soirée ! (Paye ton indigestion !) Lors des deux premiers épisodes, pas de problème à signaler. Puis, début du dernier épisode, les coupes de cheveux changent, les acteurs semblent avoir perdu cinq années dans leurs visages…parce qu’en fait, c’est le cas. La chaîne nous propose, après deux épisodes de la quatrième saison, un petit saut dans le passé avec un des premiers épisodes de la série. La méthode est utilisée pour toutes les séries, le K ne comprend pas très bien la raison de cela.
Lorsque la septième saison de New York section criminelle était diffusée en prime time, nous avons eu le droit à des espaces de plusieurs épisodes, lors de la dernière diffusion, le K croit se souvenir d’avoir vu les épisodes 11, 17 et 24.
Où se situe la logique de la programmation ? Certainement dans les chaussettes des patrons des grandes chaînes. Merci à eux d’inciter le téléchargement illégal.


K

vendredi 3 avril 2009

Flo Rida


Un ami m'a dit qu'il était très dur de parler musique, sans risquer d'en froisser un, d'en énerver un autre et j'en passe. Au diable les critiques, je me lance dans l'arène et ose donner mon point de vue sur le dernier album du moment, je veux bien sûr parler de celui de Flo Rida.Alors, pour tout ceux qui ne savent pas de qui je parle, voici un petit récap: attention, tous les anti rappeurs américains et ceux qui n'aiment pas le Hip Hop, s'abstenir de lire la suite.
Ce monsieur, né en 1979 en Floride (d'où son surnom) est apparu dans le monde impitoyable des rappeurs américains en 2006 en faisant des apparitions avec des pointures du moment. Mais ce qui la fait réellement connaître en France, c'est bien entendu son duo avec le rappeur T-Pain et leur chanson "Low", carton de l'année dernière.Ce n'est qu'en 2008 qu'il sort son premier album "Mail on Sunday", aux sons très Hip Hop, s'entourant de figures emblématiques, telle que l'excellent Timbaland.
Enfin bref, après ce petit bla bla, voici ce pourquoi tout le monde va adorer Flo Rida (enfin presque tout le monde, K se reconnaîtra...) : le 30 mars dernier est sorti son second opus intitulé R.O.O.T.S dont le premier extrait "Right Round" s'annonce déjà comme le carton de ce début d'année!Composé de 13 titres, c'est un peu un touche à tout, qui s'est entouré de l'incontournable Akon, ainsi que la chanteuse Nelly Furtado, pour ne citer qu'eux, dont la collaboration avec la demoiselle a donné la chanson "Jump", tout simplement déroutante.Mais, mon énorme coup de cœur n'est autre que "Finally Here", moitié Hip Hop, moitié balade... une tuerie.Pour ce qui est du reste, les influences sont diverses et il y en a pour tous les goûts, avec même une reprise remixée de Eiffel 65, intitulée "Sugar". A vous de juger!Pour finir, je ne peux que vous conseiller de l'écouter à votre tour, car il est tout simplement superbe."R.O.O.T.S", dans les bacs!

Myspace ici: http://www.myspace.com/officialflo

L

jeudi 2 avril 2009

Watchmen: le verdict



Un ami du K lui confiait récemment qu’il trouve que toutes les adaptations cinématographiques des comics sentent des pieds. Il faut l’avouer, ce genre de propos vise à lancer un débat de comptoir autour d’une bonne mousse. Pourtant, l’idée générale avancée n’est peut être pas si éloignée de la réalité. Sérieusement, excepté le dernier Batman, on retient quoi dans nos mémoires ? Pas grand-chose, la référence à l’odeur des extrémités pédestres semble même élogieuse pour la trilogie Spiderman.
Huit jours plus tard me voila dans une salle de cinéma prêt à ingurgiter 160 minutes du nouveau venu : Watchmen. Les premières minutes du film situent d’emblée le film, les graphismes avant tout. Ajoutons a cela une bande originale d’un très bon niveau, le K fut tout émoustillé d’entendre, avec la qualité de son qu’offre les installations d’une salle de ciné, The times they are A-changin’ de Dylan, et All along the watchtower du même bonhomme, mais reprise par Hendrix, que d’émotions !
Pour ce qui est du déroulement du film, le scénario, solide à la base, est détérioré par les sauts dans le passé incessant pour expliquer les liens unissant les différents personnages. Les scènes d’actions semblent peu nombreuses face aux flash-back, qui ont cependant le mérite d’offrir quelques belles images avec la reconstitution des ambiances des époques représentées. Le nombre de personnages à dessiner dans l’histoire parait lourde pour un seul film, bien que durant près de trois heures. La production a été trop gourmande, l’objectif d’obtenir une complétude du comics de base est trop lourde pour captiver le spectateur du début à la fin du film…dommage ! Dommage parce que l’ensemble aurait pu être plutôt bon, bien que loin de la barre fixée par The Dark knight. Remarque finale: le goliath vert est horripilant.
Pour la conclusion, le K vous dira qu’il n’a pas été déçu parce qu’il a payé sa place que trois euros cinquante, printemps du cinéma oblige. Pour les indécis, mieux vaut attendre la sortie DVD.




K