mardi 23 juin 2009

Alex Turner: nouveau leader de la pop anglaise




Ne sachant quel album vomir sur le blog, le K se borne à parler d'un seul homme, plus précisément d'un gamin qui vient de sortir de la puberté et qui se trimbale avec sa guitare autour du monde. Sympa comme vie, si l'un de ses groupes cherche un transporteur de bière et passe sur le blog, le K laisse son mail: waterloo_sunset@yahoo.fr.
Passons les plaisanteries (et probablement la jalousie) et concentrons nous sur les super pouvoirs du kid. Comme vous le savez sans doute, il est le leader des Arctic Monkeys, qui s'est fait connaître avec son titre ravageur « I bet you look on the dancefloor », un vrai rouleau compresseur joué à la vitesse de la lumière. Un premier album très bon, surtout si l'on y ajoute la merveilleuse ballade « A certain romance ». Le point faible du groupe réside alors dans la jeunesse du groupe, un album efficace, épuré, mais pas assez consistant pour rompre les barrières du mondes des disques inoubliables.
Le second album du groupe confirme la qualité du quatuor, non en fait c'est totalement faux, on perçoit toujours la classe supérieure de Turner, mais son entourage instrumental semble manquer de répondant. Pas de quoi fouetter une joue du K, mais pas de déception non plus, « Fluorescent adolescent » notamment restera dans la setlist fétiche de l'ordinateur. Un bon album, mais rien de transcendant.

Puis, la surprise du chef. Alors que le K fut immergé dans le dépit au moment d'apprendre qu'Alex Turner allait pondre un album en duo avec le chanteur des Rascals, il du retourner sa langue, fermer sa bouche, et prendre une leçon de pop majeure. La classe de l'écriture du kid fait son trou dans The age of the understatement des Last Shadow puppets, les compos sont solides du début à la fin, et transporte la pop britannique à un niveau d'antan. Une ambiance sixties, des voix qui viennent d'un genier d'une maison abandonnée au plus profond de la campagne.



Une bouteille d'eau de vie au milieu de la pièce, les deux musiciens se donnent la réplique, et pondent des ballades fabuleuses, comme on en aimerait plus souvent. Que faire d'autre hormis se prosterner devant le choix on ne peut plus judicieux de s'éloigner le temps d'un album de ses singes? Peut être lui proposer de ne pas retourner avec son groupe de pied niquelé. Trop tard. Le nouvel album des monkeys sort à la fin du mois d'août. Deux possibilités: la première, le groupe déçoit profondément, et il faudra que cette fois ci il songe à modifier son plan de carrière, la seconde, le K se trompe royalement une seconde fois, et la bande à Turner sort l'album de l'année, entre précision pop et violence rock'n'roll.

D'ici là, on patiente, et on écoute encore et encore les puppets. Le K.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

salut frengain ton blog est super :) bisou A+