mardi 14 juillet 2009

Johnny be good


Public ennemies, à l'affiche en ce moment au cinéma. Un film attendu, au même titre que le nouveau Tarantino qui va se pointer durant l'été. Le K était dans la salle hier pour voir la tronche de l'un de ses acteurs favoris (juste derrière De Niro et Pacino en fait), Johnny Depp. Depp, c'est un peu la caméléon d'Hollywood, il touche à tout, à des rôles différents, bandit, flic, pirate, junky...il faut en avoir dans le slip pour se plonger dans des personnages aux profils psyhologiques totalement différents, respect.
Comme toujours, il fait preuve d'une grande classe, la caméra est attirée par lui, son regard est régulièrement l'objet d'attention principal. Pas de surprise. Face à lui, Christian Bale. Batman est de retour, sans la cape cette fois. Un visiteur du blog a accompagné le K pour la séance, il me précisa alors que la performance de l'acteur ne lui a pas titillé son brushing, jugeant même qu'il « tirait la même tronche pendant tout le film». Remarque justifiée, la question étant de savoir si cela était voulu pour l'interprétation du rôle ou si c'est simplement une pauvreté de son jeu d'acteur, à vous de le dire ô aimés lecteurs. Le K vous aide, la réponse se situe pile au milieu des deux choix.
Invitée tricolore, la charmante (pour ne pas dire l'excitante) Marion Cotillard défend la patrie d'une jolie manière avec une prestation solide: de la tendresse, du caractère, de l'émotion. La palette est pleine pour le rôle de petite poule sans le sou qui bénéficie de ses jolies formes pour attirer sous sa jupe le bad boy le plus respecté des States, le braqueur mister Dillinger.
Michael Mann au commande, c'est souvent bon signe. Sur certains points, pas de déception, des scènes d'échanges de plombs entre voyous et flicaille dans lesquelles le spectateur est totalement immergées, des confrontations psychologiques entre les deux acteurs principaux teintées d'humour. Le problème se situe justement dans la psychologie, des personnages qui ne sont dépeints qu'en surface ce qui laisse un vide dans l'exploitation de la matière du scénario, on ne suit que des parcelles de vie des individus, ça manque de consistance, dommage.
On ne passe pas loin du haut niveau, mais on ne fait que l'effleurer. Néanmoins, on passe un très bon moment, alors pour le prochain dimanche pluvieux, prenez vos places, la moustache de Johnny fera le reste.



Pan! Le K

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