lundi 11 mai 2009

Klassement premier : top 3



La pression sur les épaules (et entre les mains d’ici deux heures), le K se lance dans le vif du sujet, le podium pointe le bout de son nez. Après l’attaque d’un homme masqué sur le positionnement de la dernière série traitée, votre humble (ser)writer tient à préciser que le classement n’a aucune légitimité, et peut paraître discutable (mais il ne l’est pas, ce classement est indéniablement justifié !).
Après avoir connu Los Angeles du coté des gangs et des flingues, nous y retournons avec cette fois une toute autre ambiance : drogue, sexe et dépression. Deux séries sous le soleil de L.A., le K passe vraisemblablement le plus clair de son temps dans la cité des anges, la justification arrive.

La critique du choix va être facile, puisque la série placée à ce niveau ne compte que deux saisons, qui ne comportent d’ailleurs que douze épisodes.
Seulement, Californication nous montre un David Duchovny bluffant, noyé dans la dépression, verre de whisky à la main gauche, cigarette à la main droite. Il joue le rôle de Hank Moody, écrivain qui a perdu l’inspiration et qui à complètement loupé la relation avec la mère de sa fille (ils ne sont pas mariés, désolé pour la phrase à rallonge). Son quotidien est rythmé par les conquêtes féminines d’un soir, la surconsommation de produits qui ne sont pas conseillés pour l’organisme, et par les échanges verbaux houleux avec quiconque le critiquera (la plupart du temps, l’histoire se règle aux poings).

Pourquoi la série à sa place ici ? Parce qu’elle est sale, très sale. Les limites semblent ne pas exister, des coïts à profusion, de la drogue dans chaque recoin, des vomissements dans des endroits inappropriés. Hank Moody ne vit que pour une chose, le plaisir de l’instant présent, pas de calcul ni de réflexion, il veut prendre son pied à chaque instant pour qu’il puisse oublier.
Oublier, c’est l’orientation qu’il donne à chacune des ses journées, voila pourquoi il se trouve toujours dans des situations embarrassantes et que chacune de ses décisions est excessive, et provoque le désappointement de sa fille, Becca.
La mise en scène et l’interprétation (ou le reflet de sa vie) de Duchovny nous font baigner dans la dépression dans laquelle est plongée Moody, faisant passer le docteur House pour un oiseau d’Alice aux pays des merveilles. Tout semble réel, c’est sombre, ça pue, le K est amoureux.

Néanmoins, la série ne se résume pas à un voyage dans l'empire sombre d'un dépressif, on navigue constamment dans l’hilarité avec les répliques cinglantes de Hank envers la race humaine, les expressions sans détour pour démontrer son aversion pour le monde et la vie en générale.

Le K vous à joint un trailer de la saison 1 au début de l'article, juste en dessous vous trouverez une vidéo plus complète. Encore une fois, les sous-titres sont aux abonnés absents, mille excuses.




Direction la pinte, le K

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Tout semble réel, c’est sombre, ça pue, le K est amoureux." Il n'est pas lieu de traiter ici ton attachement à mon anus.

C'est justement parce que ca semble trop réel, parfois à l'exagération que cette série ne mérite pas sa place sur le podium. Duchovny a beau être un bon acteur, il n'arrive pas à hisser la série assez haut pour rattraper les histoires un pzeu tirées par les cheveux. Je demande la rétrogradation à la 4e place sinon tu n'aura pu droit au "sombre et puant".

Anonyme a dit…

J'ai oublié de signer mais vous reconnaitrez les bois de l'artiste :)

Karibou force jaune devant, brune derrière. (Nathaliiiiiie)