vendredi 3 juillet 2009

Wilco: incident diplomatique




Sortie de leur album: 29 juin. Date à laquelle le K sort la tête du sable pour s'en rappeler, alors qu'il attend cela depuis trois mois: 1 juillet, scandale. Cela semble être un détail, mais pour le fan invétéré du rock, c'est dramatique, c'est manquer à son devoir, renier ses racines et son être, honteux. Une écoute plus intensive que de coutume sanctionne depuis deux jours ce comportement inadmissible, la qualité du papier présent va cependant en pâtir, belle correction sado-masochiste pour son auteur, ça lui apprendra!

L'attente de la sortie du nouvel album d'un groupe auquel on tient est toujours délicate, on prend peur pour eux de la possible déception de l'auditeur, de nous-même donc. Une espèce d'espérance nous touche, qui n'est pas tant celle de découvrir la galette de l'année mais peut être plus de ne pas se coltiner le poireau de la décennie, comme si cela pouvait symboliser l'échec de notre goût musical.
Wilco, c'est la stabilité qualitative incarnée, mais aussi un groupe adepte de virage stylistique fréquent. Danger. Voilà pourquoi le K est rongé par cette peur de se retrouver face un vide foncier au moment de s'enfiler ce neuvième album qui porte le nom du groupe.
Une dizaine d'écoutes plus loin, la réponse est facile, Wilco fait du Wilco, et ne déçoit pas. Des morceaux à l'ambiance que l'on connait qui assurent la reconnaissance pour l'auditeur du terrain sur lequel il se trouve, ce qui est aussi le défaut de cet album. Attente de la décantation du disque dans le cerveau avant de confirmer cela. La force du son de guitare est toujours aussi présente, et impressionnante, un véritable don.
One wing, You and I et Everlasting everything sont à écouter absolument, des ballades pop que le commun des mortels n'écoutera pas sur les (excécrables)stations de radio, la seconde chanson citée c'est cadeau, et c'est tout de suite.



Depuis le Yankee hotel, le K

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sweetness, sweetness I was only joking ...